Le Billet de Jidé
Arts et métiers :
un nouveau
musée nous est né !
À l´occasion d´un récent débat sur la Liste Ptitrain, l´on disputait du bien-fondé de la numérotation anglo-saxonne des essieux de locomotives : quelle mouche a piqué nos voisins qui appellent 440 une 220 et 462 une Pacific ? « Pourquoi compter les roues et non les essieux ? A-t-on déjà vu un essieu à trois roues ? », argumentait un colistier...
Eh bien, il y a au moins une locomotive qui eut trois essieux, et on peut la voir dans le Musée des arts et métiers qui vient de réouvrir ses portes après de nombreuses années de sommeil ! J´en profite donc pour mettre en ligne sa photo, et vous encourager, grâce à quelques autres clichés, à vous ruer à Paris, au 60 de la rue Réaumur ou sur le site web du C.N.A.M. (Ça n´est pas tous les jours que Ptitrain « ouvre » une page avec un vitrail d´église... et ça n´en est plus un ! On le trouve dans la plus grande des salles du musée !)
Un clic sur une photo
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Voilà donc notre loco à trois pattes : c´est en fait la partie motrice d´une très grosse excavatrice de carrière, et le troisième essieu supporte l´énorme porte-à-faux dû au mécanisme à godets ! Remarquez la dissymétrie amusante des caisses à eau ! Ci-dessous à droite une aiguille enchâssée dans le sol carrelé et ciré de l´« église » :
Le musée, s´il est passionnant à visiter, n´est bien sûr pas consacré au train quoique des modèles rares et célèbres, pièces uniques à très grande échelle, aient été fabriqués exprès pour lui :
Et serait mal connaître Jidé que de ne pas le voir consacrer quelques photos à tout à fait autre chose que le train : ici un avion suspendu au plafond, une rustique voiture à vapeur...
Vedette de la grande salle, un escalier montrant les différentes étapes de l´histoire de l´automobile...
Ajoutez à tout cela des maquettes d´architecture (un port entier, avec une activité ferroviaire importante), une bibliothèque publique bien fournie, le « fardier » de Cugnot, des instruments de mesure magnifiques en chêne et en laiton... Lors votre prochaine visite dans la Ville lumière (après bien sûr le pèlerinage obligatoire rue de Douai !), vous savez maintenant où vous devez vous rendre !
Le 9 juillet 2001.
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