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La genèse : quelques détails... |
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Voilà donc le caisson, ouvert en position “jeu”. On n´a pas mis
de charnières, le couvercle est simplement relevé et retenu par une bride (un bout de rail de 30 cm
fixé à un petit piton dans le mur). Le fond est tapissé d´un trompe-l´oeil
fait de photos d´immeubles découpées dans le couvercle des boîtes Jouef des immeubles modulaires !
Ces bâtiments sont réduits à leur simple façade — pratique, ça divise par deux
l´investissement ! — qu´on met en place après ouverture du couvercle.

Les façades des fausses maisons sont équipées
de l´éclairage intérieur :
des ampoules sont placées çà et là ; à l´emplacement illuminé,
le plastique (hélas translucide) est peint de deux couches de noir brillant ; les deux fils d´alimentation
aboutissent à deux lamelles (cuivre récupéré de piles plates 4,5 volts) qui font ressort
sur un bout de circuit imprimé : ainsi l´alimentation se fait sans effort, on place, ça brille !
Les façades sont simplement équipées de tout petits morceaux de tôles de fer collées :
des petits aimants sont collés sur le réseau, ainsi tout tient bien.
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Voici l´alignement impressionnant des immeubles de ville : plus on va vers la gare et moins ils ont d´épaisseur.
Le dernier immeuble est donc une simple façade sans profondeur : prétexte trouvé, tous les
volets sont clos pour... la réfection de la façade (des échafaudages de peintres sont mis en place !)...
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Dans l´avant-gare, deux locos .
Les publicités ne sont pas encore imprimées
par ordinateur ! Elles sont patiemment créées avec des planches de Letraset en corps 6... et
quelques dessins ont été fournis avec des kits du commerce.


La 131-TB (ex-140-C
Jouef avec caisse Hornby-Acho trafiquée) va vers la Bastille ; la 141-TC-19 Ouest (ex-140-C Jouef avec caisse
photogravée “maison” et charbon réel
volé sur... la vraie 141-TC-19 stationnée à Carhaix !) est de passage au relais traction après
avoir assuré un R.O. (train de marchandises ordinaire) en provenance du triage d´Achères via la Grande
Ceinture.
Le dépôt.
C´est curieux, mais il n´y a pas de réseau vapeur, aussi petit soit-il, qui ne possède son dépôt
— car les ferrovipathes ont toujours plus de locomotives qu´il n´en faudrait pour assurer les circulations
! Et puis, avouons qu´un pont tournant
constitue une belle vitrine mobile pour faire admirer ses collections.


La “plaque” est un petit modèle, fait “maison”
en plastique ; sans moteur il est mû à la main, par-dessous le réseau. Mais sa voie est électrifiée,
bien sûr, par un “jack” hi-fi 3,5 mm mâle tournant dans une embase hi-fi femelle (c´est
simple !). Pour des diamètres moins grands, on sait aussi aujourd´hui tirer une
plaque tournante à partir de pièces de récupération.
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Parce qu´il est
stressant de devoir câbler des faisceaux de fils quand le réseau est à 25 cm d´altitude
(souder sur le dos avec le fer au-dessus de sa figure, aïe), j´ai placé le T.C.O. commandant tout
le dépôt juste... sous le dépôt. Il s´agit d´un boîtier de 10 x 6 cm
équipé de tout petits boutons-poussoirs.  |
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 Encore
le parti pris “tout ce qui peut être manuel reste manuel” : ce dételeur dans la cour marchandises
est un morceau du sol, pavé, qui se soulève d´un doigt !
Discret, en plus ! (Cliquez sur la photo pour la voir en plus
grand.) Les “pavés” sont tirés de chutes de papier peint d´ameublement ayant le relief
idéal !
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