 Soit une banale photo,
prise sans mise en scène ni accessoires lors d´une banale promenade
(à trottinette, par exemple  ).
Comment en profiter pour en revêtir
des immeubles en carton, selon le principe de notre série Clap2000 ?
Utilisons le dernier
bébé [voir encadré en bas de page !] de chez Adobe,
Photoshop Elements 2, un logiciel destiné aux
“non-professionnels” (entendez par-là les gens qui
ne passent pas 50 heures par semaine à travailler la photographie ou
la photogravure). Petit prix (il sera sûrement livré “bundlé”
avec scanners, imprimantes et appareils photo et ça sera bien le diable
si votre beau-frère n´en a pas un en rab pour vous), interface limpide,
possibilités surprenantes, multi - plate - forme (il tourne sur P.C.,
cf. ci-dessous 
à gauche, et sur Mac, voir à droite), il va remplacer avec bonheur
Adobe Photo Deluxe ou Photoshop LE (des programmes bâtards, trop lourdement
dégraissés ou à l´interface infantilisante) et, espérons-le,
les Photo Editor, Imaging, Paint et autres “machins” du
siècle dernier qui encombrent nos disques durs...
“Ouvrons”
notre photo (Fichier > Ouvrir...). (Des photos “sources”
seront bientôt disponibles sur le site web de Clap 2000.) Première
chose, faire pivoter l´image : Image
> Rotation > Rotation de la zone de travail-90° Horaire :
Supprimons les parties
de l´image qui ne nous intéressent pas pour la création de
notre bâtiment. Outil Recadrage (
ou taper "C"), masquer la zone grossièrement, affiner le cadrage
grâce aux poignées tout autour du cadre (les zones qui seront supprimées
sont masquées de gris, bonne idée !). Image > Recadrer
(ou double clic) 
Abordons les commandes
“miraculeuses” de Photoshop : redressons
l´image de notre mur, naturellement abîmée par un sévère
effet de perspective. (L´image est encore à
haute définition, telle que sortie de l´appareil photo, ici 1280 pixels
de large ; un fichier “bass déf” ne supporterait
pas le redressement.)
Avec l´outil Rectangle
de sélection (
ou taper "M"), tracez un cadre au plus près du mur. Image > Transformation
> Transformation manuelle (ou Contrôle-T ou Pomme-T) (ci-dessous
à gauche).
Cliquez, avec
Contrôle ou Pomme enfoncés, sur la poignée en haut à
gauche. La tirer vers le bas, lâcher. C´est fait, la toiture est horizontale !
(ci-dessous à droite). Toutes les hésitations, regrets et remords
sont permis : car on peut tripoter cette poignée à loisir tant
que la validation de la transformation n´est pas faite, par un clic sur la
case 
de la fenêtre (ou en tapant "Entrée"). En cas d´erreur,
on annule toutte la transformation : 
Validez donc, quand
vous êtes content, mais ne dessélectionnez pas la zone clignotante
; en effet elle peut resservir pour redresser aussi le mur de droite, puis celui
de gauche...
Ci-dessus, à
gauche : quoique la poignée d´agrandissement puisse être
amenée en dehors de l´image, il peut être plus confortable de
travailler sur une page plus spacieuse : Image > Redimensionnement
> Taille de la zone de travail... pour agrandir la page.
Confort toujours
: si vous désirez ne pas travailler “au pif”, vous
aurez besoin de “repères” horizontaux ou verticaux
(ci-dessus, les lignes noires). Elements ne dispose pas de repères au sens
propre, mais comme il y a un outil Formes (
ou taper "U") qui peut créer des lignes, utilisons-le. Ces lignes
se créent automatiquement sur un calque nouveau —, qu´il n´y
aura plus qu´à supprimer une fois sa tâche terminée.
Il y aussi la possibilité d´utiliser la grille,
hautement paramétrable.
Éliminons maintenant
notre fond (ciel). Je préfère à l´outil Gomme
( ou
taper "E"), qui est assez fatigant pour les grandes surfaces, l´utilisation
du Rectangle de sélection (
ou "M") et du Lasso polygonal (
ou "L"), avec une couleur de fond réglée sur "Blanc"
et un contour progressif à zéro pixel. Voir ci-dessus à droite.
Pourquoi pas une vieille
réclame peinte, et dont les ans sont en train
d´effacer l´image ?
Outil
Texte, ("T" ou  )encre
blanche, police de caractères ancienne, on tape un texte ; par besoin
de régler finement le corps, il suffit de tirer sur une des poignées
du bloc de texte pour lui donner la taille qui nous sied ! Ici, il y a deux
blocs distincts, "Cirage" et "Jidé". Après agrandissement
et placement aux endroits ad hoc, nous allons fondre la réclame dans son
environnement :
La clé de cette
opération, c´est que le calque où se trouve le texte (ou la
photo d´une affiche, ou encore un tag, etc.) soit réglé
sur “Incrustation” et avec
une opacité inférieure à 100 % (ici j´ai choisi
70 %). Si l´on trouve que les lettres sont encore trop tranchées,
trop nettes, on en arasera les bords avec l´outil Doigt (
ou "F"). Ou, comme ci-dessus à droite, on ajoute un filtre de
“bruit” moyen... Voilà !
Place à vos fantaisies les plus débridées : je ne vous
ai décrit que 10 % des outils et des effets de ce nouveau logiciel !
À vous de jouer !
Et dire que d´odieux tagueurs sont venus saloper mon oeuvre :
 |
Ptitrain
La
suite, ici ! 
ou "V") et en appuyant sur Option ou Alt, déplacez vers la
droite la zone pointillée : cela crée 
La page que vous lisez a quatre ans !
Comme le temps passe... Adobe a créé depuis deux nouvelles versions de son logiciel, la version
3 que je n´ai
jamais achetée, car les gens qui la vendent ont été incapables de me faire comprendre
ce qu´elle avait
de nouveau par rapport à la 2 ; et la version 4, sortie il y a quelques semaines, avec
un marketing tout aussi lamentable (rien sur la boîte, ni sur le site, qui puisse donner
l´envie
d´une
mise à jour ; le programme n´est plus multi-plate-forme)
mais que je me suis offerte tout de même car j´adorais la version 2. Et alors ? Bof, inintéressant !... Si vous arrivez à dénicher
le “vieux” logiciel dont on parle sur toute la présente page, il vous sera bien suffisant et
peut-être
pour de nombreuses années encore...