Il ne faudrait pas non plus que le lecteur croie que tout va toujours pour le mieux dans le meilleur des mondes ! Alors, comme ça, il suffirait de ne pas dépenser un sou et d´empiler des boîtes à camembert ou des bâtons d´eskimos pour se faire un réseau beau beau et solide ?
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Pas
du tout :
la cata guette nuit et jour. Et voici, sur cette page, un bel exemple
d´excès d´optimisme, et en même temps un
exercice d´essai (raté) de tenue dans le temps d´un
décor.
Partis sur le succès de notre colline, qui avec le temps fait de plus en plus oublier son mode de fabrication elle se comporte aujourd´hui avec la raideur d´une caisse de guitare, et récemment nous avons percé des fondations pour une maison Village de France avec la même impression que si nous étions dans un sol véritable, franc mais meuble ! , nous avons lancé la fabrication d´un coin montagne qui, deux ans après, est devenu un cauchemar. |
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 Voici des courbes voluptueuses , qui eussent dû être des droites inflexibles...
 Et
des supports tordus, qui eussent dû rester droits comme des i...
si on avait mis pluss d´entretoises ( il y en a trop peu, voir
les flèches). |
Pourquoi ? Excès d´optimisme, nous l´avons dit :
  la
base est faite de Depron de 6 millimètres (la “colline” était en carton-plume
de 3 mm) ! Le Depron est certes inerte, il ne “travaille” pas
de lui-même (comme le contreplaqué), mais il ne peut lutter
contre une superstructure foireuse qui lui tire dessus...
  ce Depron n´était même pas une plaque mais un conglomérat de chutes !
  les renforts verticaux ne sont pas entretoisés, ou mal et de façon clairsemée, voir ci-dessous ;
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Ce qu´il fallait faire... |
Ce que j´ai fait...  |
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  le relief est fait de papier ménager en rouleau, encollé généreusement, et qui a travaillé de près d´un centimètre sur les 50 cm de long ! Notons que le réseau “B.M.C.” se trouve pourtant dans un bureau propre et chauffé.
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Résultat des courses : poubelle ! Certes, il ne s´agit que de temps perdu car les matériaux restent économiques , et on est bon pour une nouvelle “prise d´empreinte” selon les principes de nos “patrons chéris”. |
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En revanche, bonne idée que d´avoir utilisé ensuite des serviettes en papier de couleur verte : ça donne un meilleur aperçu du relief final... et ça évite de retremper le décor par de la peinture... à l´eau. 
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 Des bouts de carton d´emballage sont posés (et généreusement encollés à la colle blanche) selon la forme à obtenir, trop tourmentée pour pouvoir être reproduite d´une autre façon ; cette forme en carton est ensuite ôtée, consolidée au scotch ; ensuite elle sert pour découper une planche de polystyrène extrudé, et enfin elle est jetée...
La plaque est mise en place pour vérifier ses dimensions, puis elle sera couverte de relief (de nouveau des contreforts mais bien croisés dans les deux sens, et du papier journal) et de flocage... |
Quelle chance en tout cas d´avoir construit selon le principe “Préfabriquons !” et que ce morceau de décor soit déposable et modifiable c´était de toute façon une obligation car le coin montagne cache un noeud ferroviaire et une aiguille dont l´accès doit rester “possible” (je ne dis pas rapide et confortable) en cas de catastrophe.
La bonne vieille colle blanche “de menuisier” peut vraiment servir à tout sur le réseau, aussi faut-il s´équiper pour ne pas avoir à manipuler le gros biberon balourd dans lequel elle est commercialisée... On la transvase dans un petit flacon (produit pharmaceutique récupéré ou bien achat chez Laboscope). Le trou du bec de ce petit flacon fait environ deux millimètres. Pour aller encore plus loin dans la finesse (encollage d´allumettes...) on surajoute un bec ultra-fin (un millimètre de diamètre)...
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