La Suisse, une maquette à l´échelle 1:1 !
Ptitrain
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2a. Le Brienz Rothorn Bahn
L´équipe
rédactionnelle suisse de Ptitrain, au grand complet, est repartie pour de nouvelles aventures, sur les
traces tant aimées de bien des amateurs, la vapeur.
Marc, Pom, Tristan et Éric sont partis à l´assaut d´un sommet alpin, le Rothorn, qui culmine à 2 252 m.
Mais ce serait
mal nous connaître que de penser que nous eussions grimpé à de telles hauteurs à la seule force de nos petites gambettes
(pensez donc, à notre âge on a déjà les rotules qui se débinent !). Les concepteurs de la ligne s´étaient
probablement dit la même chose — c´est pourquoi, à la folle époque du tourisme alpestre, en 1892 déjà,
ils construisirent une ligne, toute de crémaillère vêtue, partant de Brienz, au bord du lac du même nom, 571 mètres,
pour, après de multiples turpitudes (7,6 km et des déclivités allant jusqu´à 250 pour mille), atteindre notre
fameux sommet. Soit quand même un dénivelé de 1 680 mètres. Pffff, on n´allait quand même pas faire
ça à pied alors qu´un superbe train à vapeur y grimpait tout seul ! 
C´est parti,
le temps de prendre son billet dans une charmante petite gare ! Mais aïe ! Attention la facture, 66 F suisses, l´aller-retour,
c´est pas donné ; mais très franchement n´hésitez pas un seul instant, le voyage est sublime et nous en gardons
encore un souvenir proche de l´exaltation ;¬)
Allez hop, on attaque
la pente, dès le départ, sur de la crémaillère, en traversant le charmant village de Brienz, et ses magnifiques maisons,
typiquement helvétiques, comme diraient certains !
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Puis c´est une succession de forêts avec ces contrastes
ombre-lumière et de champs depuis lesquels on commence à apercevoir le lac de Brienz.
Cette balade bucolique pourrait se dérouler ainsi jusqu´à la gare
terminale, mais c´est sans compter sur l´audace des ingénieurs de l´époque qui, rappelons-le, ont créé
cette ligne pour révéler aux nouveaux touristes alpestres toute l´émotion que peut apporter la montagne, avec son cortège
de surprises ou de frissons... Nous plongeons donc, l´air de rien, dans un petit tunnel, taillé à même la roche, sans imaginer
un seul instant le délire d´ingénieurs prêts à tout pour vous dévoiler la montagne dans tout ce qu´elle
a de sublime.
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(À noter au passage, que cette photo est un peu truquée... En effet, il n´y a jamais deux trains qui se suivent de manière
si proche dans les tunnels. Nous avons donc rajouté un train supplémentaire, sur la partie gauche de la photo, pour bien montrer son cheminement
dans la falaise. C´est beau la technique, non ? ;¬))
Bref, toutes ces
émotions, ça donne soif ! Et pas qu´à nous. Notre vaillante petite loco aussi est assoiffée.
Nous attendons donc patiemment notre tour, avant de faire le plein.
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Pas moins que 1500 litres de bonne eau des pâturages pour abreuver notre charmante vapeur qui les consommera allégrement sur la totalité
du trajet.
Nous voilà
donc à Planalp, 1341 m, au milieu du parcours. Il nous reste encore un peu plus de 900m à gravir et encore bien des surprises, mais cela
est pour le prochain épisode.
Salutations du PtitrainSwissTeam