Paris, le 4 avril. Les lecteurs du magazine le
Train connaissent bien la rubrique de Célestin
Cognito... En général on s'y régale des délires les plus fous sous
forme de charmantes “bouillottes” à l'échelle du L.G.B., rafistolées à la
Dubout, vieillies et patinées à ravir, et représentant dans des décors de
plantes naturelles soigneusement décrites et répertoriées (avec leurs noms
latins, s'il vous plaît!) des représentantes tout à fait plausibles des
chemins de fer américains : les “lumber companies”, ces voies étroites
des bûcherons où s'époumonaient sur des rayons de courbe invraisemblables
les locos articulées Shay, Climax ou Heisler : des vapeurs sur bogies
avec une transmission mécanique (cardans, engrenages... sans les bielles
de nos Decauville)...
Une de ces compagnies
dompteuses de forêts, l'Uncle Meat Co., que
le Train nous décrit depuis des années,
vient d'arriver dans les plaines et la première rencontre des rudes “grandes
gueules” yankees et de quelques indigènes avant-coureuses est représentée,
au Salon, sur le stand du magazine, par un diorama tout en finesse...
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Les nouvelles copines de Célestin Cognito ! |
“Welcome to my red
pussies!”, a gravé le cheminot sur la palissade... Le sens de ces mots
d'argot américain nous est hélas inconnu
et le mystère des relations entre ces farouches chasseresses et les frustes
forestiers restera profond à jamais...
Jean-Louis
Verschuren raconte aux visiteurs son calvaire de modéliste... La
peinture et le “weathering” de chacune de ces “squaws” bronzées lui ont
demandé des heures de labeur intensif: “J'ai passé une journée et demie
sur chacune”, confesse-t-il, encore sans souffle. Encore un champion
du monde de patinage... en couple :¬)
 
Apparemment tout aussi loin du ferroviaire, mais regardez bien les tampons
et le crochets d'attelage...
Vue sur le stand de “Poids
lourds et compagnie”, cette maquette au 1/48 de Gaso-Line ne serait pas
(d'après les exposants) une invention “free-lance” d'un ferrovipathe militariste
mais bien une véritable “draisine allemande
d'ouverture des voies”...
À demain !
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