picard03
La carte EasyPic : prise en main
Le “hardware”, page 2

IV. Choix du modèle de PIC
Autant de supports qu´il en faut pour tous les PIC à sorties D.I.L. (pas les composants C.M.S. ou miniatures, qui possèdent leurs propres cartes de développement). Huit pattes, 14, 18, 20, 28, 40... Nous avons déjà élu de facto des modèles types : en huit pattes le 12F675, en 18 pattes le 16LF628A (plus tard, en 28 pattes le 16F876, et en 40 le 16F877). Tous ces modèles ont leur emplacement, et certains en ont même deux possibles mais un seul autorisé ; nous avons condamné les supports (ci-dessous barrés d´une croix noire) interdits afin de ne pas commettre d´impair lors d´un changement.
ci-dessus marqué 675 , le support 8 pattes de nos 12F675 ;
les deux supports qui ne nous intéressent pas, condamnés par l´insertion de pattes de circuits ;
en QZ des supports pour le quartz (livré avec la carte), ou des cavaliers pour signaler qu´on n´utilise pas de quartz (notre cas) ;
en a enfin en AF les quatre cavaliers qui évitent l´apocalypse...en affectant la carte à un seul des supports possibles (on ne peut pas laisser sur un support un PIC inutilisé ; une carte = un PIC = une position pour les quatre cavaliers...).
Voici deux positions possibles pour nos deux PIC actuels, le petit 675 et le moyen 628. Attention, aucune erreur n´est tolérée...

V. Leds témoins

À droite, CL: j´ai placé sur “on” l´interrupteur 1 de ce switch  : ainsi je connecte ces six leds aux six pattes de GPIO. Dans certains cas, on ne veut pas de cette connexion, on place le switch dans l´autre position.
Voici (LED) la partie de la carte qui présente les six leds qui nous serviront de témoins lors des tests avec le 12F675. Je les ai cerclées d´un bout de fil jaune afin de bien les séparer des 30 autres (chaque patte des OPIC peut être reliée à une de ces leds, numérotées RA0 à RA7, RB0 à RB7, idem pour les ports C, D, E...).
De plus, j´ai marqué d´un bout de fil orange la led n° 3 qui ne fonctionne pas comme les autres (car GPIO.3 n´est jamais une sortie...).

VI. Boutons poussoirs
Ci-contre, voici les six boutons poussoirs connectés (ou non) aux six pattes de GPIO. Je les ai aussi entourés d´un fil jaune pour bien les voir... J´ai marqué d´une pastille blanche le poussoir correspondant à GPIO.3 qui est mon entrée préférentielle sur ce PIC. Il y a 30 autres poussoirs pour chaque patte de chaque PIC possible.
En PP, un cavalier (jumper) connecte l´ensemble des 36 poussoirs soit vers le + 5 volts, soit vers la masse, soit vers rien. (Le plus souvent, les poussoirs seront à la masse puisque par logiciel on peut affecter des résistances de tirage vers le .)

VII. Résistances de tirage
Des résistances de tirage (dites en V.O. pull-up ou pull-down)* sont disponibles pour chacune des pattes du PIC.
* Ne faites pas les innocents : on vous les a déjà clairement expliquées dans le dictionnaire du Meccano...
Selon la position du cavalier UD, une patte sera connectée via une R de 10 kilohms soit au 5 volts (up), soit à la masse, soit pas connectée du tout. Ici , en ce moment, on a placé le cavalier vers la   (down).
Le connecteur RT décide de quelles pattes auront cette résistance : ici seul le switch 4 est “on”, seule la quatrième patte (GPIO.3, sérigraphiée RA3) est donc connectée à la via une résistance, les autres non.
Un schéma valant mieux qu´un long discours, voici l´explication dessinée du travail du cavalier UD et des 8 interrupteurs contenus dans RT.
On comprend mieux la mise en série sur le chemin d´une patte de PIC, d´un interrupteur ouvert ou fermé, d´une résistance (réelle, physique) de 10 kilos et d´un aiguillage allant vers le ou le (masse ) ou restant en l´air.
Dans ce schéma, la patte GPIO.3 (ou GP3, ou RA3, c´est pareil) est reliée au .




ATTENTION ! Cette possibilité de vraies résistances pull-up ou pull-down n´a rien à voir avec la capacité des PIC d´affecter aussi de façon logicielle (registres OPTION_REG bit GPPU et registre WPU) des résistances aux pattes : on utilisera l´une ou l´autre des solutions, jamais les deux... Résistances hard ou résistances soft, on choisit (sachant que les soft ne sont que des pull-up).

VIII. Vers le monde extérieur...
La carte EasyPic peut fonctionner totalement en circuit fermé, y compris son alimentation, son débogage, ses entrées et ses sorties ! Néanmoins, il faut bien qu´un jour on commande au monde extérieur !
C´est l´affaire de connecteurs normalisés EX (un par port, soit 5 au total, car certains PIC ont cinq ports) ; on les reliera à des accessoires externes prévus par MikroElektronika ( ci-dessous départ vers un clavier 16 touches) ou bien à une plaque d´essais sans soudure, directement collée sur la carte. À droite ci-dessous , voilà une zone libre pour essais extérieurs, reliée par un faisceau de huit fils rigides type téléphone au connecteur du port GPIO (qui se nomme d´ailleurs PORTA sur la carte).
Le monde, c´est aussi vous (qui pouvez manoeuvrer ces deux potentiomètres (zone AD) reliés aux entrées analogiques des PIC) et des sorties U.S.B. UIO et RS-232 232 qu´on verra en leur temps (ou jamais...).
ATTENTION : il y a deux prises U.S.B., l´une USB qui relie toujours votre P.C. à EasyPic (flèche ci-dessus), l´autre UIO qui n´est utilisée que si vous programmiez vous-même des transmissions U.S.B. (ne pas mélanger ces deux prises).


Si vous trouvez une erreur ou une chose pas claire dans cette page, faites-le-nous savoir par mail, au plus vite, merci !
Les mots marqués d´un astérisque (*) sont ou seront expliqués dans le “P´tit dictionnaire du Meccano électronique”.
Bibl. : PicTrain, divers. — Descr. : PIC, MikroBasic
 

Jidé
oct. 2008

Rev 11/12/08
Ptitrain, l´e-magazine du train éclectique. — Directeur de la publication : Christophe Franchini.
Rédacteur en chef : Jean-Denis Rondinet