picard04
Un programme PIC en mikroBasic :
du début jusqu´à la fin,
avec la carte Easypic

Vous êtes arrivé sur la présente page en suivant les trois épisodes de la série “L´art des PIC : une autre approche” ou bien en achevant la liste des neuf “Tests : émulation en mikroBasic”... Dans les deux cas, vous voici arrivé à une pause bienvenue :
Moitié révision avant les vacances de Noël, moitié découverte de la face cachée de la carte Easypic, cette page clôt notre série “prise en main”....
Partons du principe que vous avez installé tout le logiciel téléchargé de Mikroelektronika (Basic, PicFlash...) ainsi que les pilotes livrés avec la carte, ainsi que la carte au bout de son câble U.S.B... Lancez le logiciel mikroBasic !
On va avoir, dans un premier temps, à créer un nouveau projet (la démarche est identique à celle suivie sous assembleur !)... Menu Project... New Project (ou les équivalents clavier, que je vous laisse découvrir par vous-même...).
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ATTENTION, rien ne vous aidera à remplir la fenêtre suivante  ! Une erreur peut vous amener à perdre physiquement votre PIC (par exemple si vous cochez par erreur code protection)... Saisissez successivement :
en a : le nom du futur programme (ici ce sera pour exemple notre tatita_sans_math), rien que des lettres non accentuées et des "_" (soulignés) ;
en b: l´adresse du dossier où vous rangez vos affaires ;
en c : un commentaire (pour vous tout seul) ;
en d : le modèle exact de votre PIC ;
en e : la vitesse d´horloge (ou du quartz, si quartz il y a) ;
en f : le mot de configuration ! Oui, vous retrouvez ici toutes les joyeusetés du config word — en un sens, c´est mieux, puisque vous en connaissez déjà le vocabulaire et l´utilité ; ATTENTION : la fenêtre n´interdit pas les erreurs... ni les idioties (comme de cocher on et off pour un seul paramètre, ce qui devrait paraître stupide à un logiciel...) ; la configuration ci-dessous est standard pour un 12F675, on la mémorise facilement (en h) sous le nom 3F84 (g)...
en i : on ne présente pas le bouton OK, qui devrait être le seul à encore exister sur un ordinateur au XXI siècle...
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Nous insistons (encore et toujours) sur le fait que nous sommes dans une série d´initiation au Basic pour PIC et pas dans un espace d´initiation aux PIC ; pour cela, le lecteur devra avoir consulté les premières pages PicTrain de Psi (voir ici), et appréhendé ce que sont un microcontrôleur, un octet, un bit, le rôle des différentes pattes dŽun PIC, les noms et rôles des principaux registres, comment et pourquoi on “grave” un fichier .HEX grâce à un programmateur, et plus tard ce que sont un sous-programme, un include, une interruption...
Ceci
nŽest pas
une initiation
aux PIC !
Voilà, il est temps de commencer la saisie du texte du programme... MikroBasic offre son propre éditeur, qui peut vous suffire (bien que je vous encourage vivement à utiliser votre prpre éditeur, utilisable avec tous les environnements... J´ai choisi comme une majorité de gens l´éditeur NotePad Plus, libre et gratuit).
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Quinze minutes plus tard, on a fini de taper ; une relecture minutieuse ; une deuxième... Et ça ne nous empêche pas d´avoir laissé une belle bourde — unZZZil au lieu de until...
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Quand on va donner l´ordre de compiler (icône en forme d´engrenage ci-dessous ), notre négligence va être la cause d´un échec cuisant...
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Le compilateur va nous dérouler (en bas de page) une liste d´erreurs : la première est la seule existant réellement mais elle entraîne une cascade de conséquences ! Il nous dit “J´attendais until, j´ai trouvé unzzzil — bravo — puis quatre autres erreurs sans signification. La correction de la première suffira à son bonheur...
Selon moi, mikroBasic n´est pas un foudre de guerre quand il s´agit de cerner des erreurs : pour une simple virgule il est capable de nous raconter n´importe quoi... Mais bon, par les temps qui courent, et l´informatique (personnelle et professionnelle) courant à grands pas vers le chaos total, mikroBasic est quand même mille fois mieux que Javascript ou H.T.M.L. !
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On a corrigé le unzzzil ...
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On a réappuyé sur l´icône “Compiler”... La fenêtre de messages est maintenant bonne : Success , suivi de la mention de la RAM (mémoire) utilisée et de la RAM libre...
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 ATTENTION : la carte Easypic devra avoir été préparée pour le PIC choisi (cavaliers aux bons endroits...), le PIC devra être sur le bon support, dans le bon sens...
Les résistances de tirage, les sorties led, tout devra être O.K. : rien ne nous aidera en cas de négligence !
Si les bitonios ne clignotent pas ou ne font pas bip-bip (ce que votre programme prévoyait naïvement), c´est à vous de revérifier, de recompiler, de regraver... jusqu´à la réussite finale.
Une heure ou une journée peuvent être nécessaires... Évitez, les cinq premières années, de recourir à des médicaments ; relisez plutôt les manuels...
Nous sommes prêt à expédier le résultat de nos efforts vers le PIC proprement dit, en appuyant sur l´icône “Graver” entourée ci-dessous (en haut) . (Celle entourée en bas permet de compiler et de graver d´un seul coup quand le programme a été légèrement modifié, qu´on est sûr qu´il fonctionne et qu´on veut gagner du temps.)
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MikroBasic laisse la place à son compère PicFlash (qui est l´exact équivalent du programmateur de PIC utilisé quand nous sommes dans PicTrain), et vous ne verrez que quelques secondes les deux fenêtres ci-dessous :
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On nous montre pour contrôle les flags du mot de configuration, le type de PIC, et diverses autres options qui ne devraient nous servir qu´en cas d´embêtements... On remarque au passage que la délicate question propre au 12F675, la sauvegarde de sa valeur de calibration, est traitée silencieusement par le logiciel.
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Sept secondes plus tard, tout est fini ; si l´on appuie sur le bouton poussoir ad hoc sur la carte EasyPic, on entend taaa-tiii-taaaa... Et on sable le champagne...
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Si vous trouvez une erreur ou une chose pas claire dans cette page, faites-le-nous savoir par mail, au plus vite, merci !
Les mots marqués d´un astérisque (*) sont ou seront expliqués dans le “P´tit dictionnaire du Meccano électronique”.
Bibl. : PicTrain, divers. — Descr. : PIC, MikroBasic
 

Jidé
oct. 2008

Rev 26/11/08
Ptitrain, l´e-magazine du train éclectique. — Directeur de la publication : Christophe Franchini.
Rédacteur en chef : Jean-Denis Rondinet