Résistances “de tirage” (résistances pull-up” ou “pull-down”)
Figure 1. — Une entrée inutilisée de circuit logique CMOS doit toujours être reliée à quelque chose (la plupart du temps à la masse ). Car cette entrée consomme tellement peu d´énergie pour être active qu´elle se comporte comme une véritable antenne de radio captant toutes les émissions radioélectriques passant à sa portée : et votre doigt, tout simplement, est un super-émetteur de ces perturbations électriques qui peuvent être prises en compte comme des informations et fausser les raisonnements ! C´est d´ailleurs ainsi que fonctionnent les boutons-poussoirs non mécaniques des ascenseurs par exemple. Donc notons une bonne fois : toute entrée inutilisée sera reliée à la masse.
Figure 2. — Une entrée qui doit être, de temps à autre, reliée au (sur le schéma , par exemple, la borne marquée “Début” attend qu´on lui envoie du +12V pour “débuter” une action) devra, le reste du temps être reliée à afin de ne pas rester “en l´air” et ramasser les parasites radioélectriques. Cette jonction à la masse se fera au travers d´une résistance Rt de valeur importante (100 kohms à 1 Mohm selon les auteurs, 220 kohms pour le Meccano électronique qui a acheté un stock de résistances de cette valeur ).
Cette résistance Rt est dite de tirage, ou de polarisation, ou en anglais pull-down. Quand le bouton-poussoir n´est pas appuyé, l´entrée est au potentiel de la masse (zéro volt) puisqu´il n´y a pas de chute de tension dans la Rt (le courant étant nul).
Quand le bouton-poussoir est appuyé, l´entrée passe au potentiel du (+12V) ; un courant circule, allant vers la masse ; il y a une chute de tension de 12 volts dans la Rt (le courant I est égal à U/Rt : 12/220 000 = 5 microampères, négligeable). L´ordre “débuter” est envoyé au circuit.

C´est la barre sur le mot “Stop” et quelquefois un petit rond sur l´entrée, qui nous apprennent que cette entrée est active quand on la branche sur la masse.
Figure 3. — Une entrée qui doit être, de temps à autre, reliée à ( sur le schéma, par exemple, la borne marquée “Stop” attend qu´on lui envoie du zéro volt pour “stopper” une action) devra, le reste du temps être reliée au afin de ne pas rester “en l´air” et ramasser les parasites radioélectriques. Cette jonction au +12V se fera au travers d´une résistance “de tirage” (en anglais pull-up).
Quand le bouton-poussoir n´est pas appuyé, l´entrée est au +12V puisqu´il n´y a pas de chute de tension dans la Rt (le courant étant nul).
Quand le bouton-poussoir est appuyé, l´entrée est au potentiel (zéro volt) ; un courant circule, allant du plus vers la masse via la Rt ; il y a une chute de tension de 12 volts dans la Rt (le courant I est égal à U/Rt : 12/220 000 = 5 microampères, négligeable).
Figure 4. — Quelquefois une entrée de circuit doit être mise à la masse ou au plus, non parce qu´elle est inutilisée, mais parce qu´elle n´effectue une action que dans ce cas. Sur la figure , on voit “Valid” surmonté d´une barre (et avec un petit rond, facultatif). Ce qui signifie que cette entrée ne “validera” des infos que si elle est amenée à (la barre signifie donc : “actif si zéro” ).
Sur ce circuit (qui doit être un compteur) on voit aussi une entrée “Haut/Bas”, avec barre sur “Bas” ; cette entrée comptera vers le haut (1, 2, 3...) si elle est branchée au  ; elle comptera vers le bas (3, 2, 1...) si elle est banchée sur la masse. Sur notre exemple, le circuit est donc destiné à compter uniquement vers le haut.
Ces “détails” (barre, non-barre, petit rond) extrêmement importants doivent être scrutés de près sur les schémas et les feuilles de caractéristiques.