Bon, finalement,
pourquoi ne pas faire du P.G.P.D.M. (Plus Grand Ptitrain Du Monde), une suite d´articles
dans Ptitrain, ou même une suite de la rubrique Mille
et Une Erreurs car, n´en doutons pas, la réalisation de ce module en
sera farcie, d´erreurs ! Me voilà donc reparti
sur un projet utopique, comme je les aime. Le but avoué : regrouper les lecteurs
de Ptitrain autour d´un projet commun, ayant fort
peu de chances d´aboutir au vu du peu de discussions sur la liste du même titre, je me lance et que ceux qui m´aiment me suivent (gloups, là je prend
des risques ).
Mais assez de bla-bla et passons aux choses amusantes... | I. Le tracé | Une phase que j´adore
particulièrement car elle me permet de laisser libre cours à mon imagination
très vite, trop vite bridée par plusieurs critères. Mais au diable
l´avarice... Le premier obstacle,
subtilement contourné par un argumentaire sans faille. Ben voui, quand elle m´a épousée,
je faisais déjà du p´tit train, donc pas de surprise :))) Je m´attaque à la
compatibilité avec d´autres modules. Chose en partie résolue par les
trois premiers chapitres du P.G.P.D.M. (I, II et III). La connexion avec ma
première maquette qui ne devrait pas être un problème si j´arrive à discuter
avec mon moi-même... ... et finalement ne reste
plus que le plaisir, soit : Une gare souterraine
pour faire circuler mes acquisitions que je n´arrive plus à faire tourner
faute de place de stockage sur la maquette actuelle. Grave problème existentiel,
n´est-ce pas ? Une ligne à grande
vitesse pour, enfin, voir mes belles rames circuler comme elles se doivent. T.G.V., I.C.E.,
T.E.E., et dernièrement Eurostar. Une petite (forcément)
gare de triage. Là, je me réjouis déjà ! Un pont suspendu, au-dessus
des voies et... de la mer. Ah, enfin une nouveauté ! Après les montagnes,
place aux falaises de Douvres. Et pourquoi pas ? Et pour mettre tout ça
en relief, quelques techniques que je n´ai encore jamais expérimentées,
comme les aiguillages Peco, la pâte à modeler pour réaliser des murs
de pierre ou encore des leds C.M.S. pour éclairer mon pont suspendu mono-bras !
Rien que du bonheur, vous dis-je.
Voilà ce que ça donne avec Raily 2 :
Le passage des voies à grande
vitesse vers la gare de triage présente une courbe d´un rayon très très
réduit (185 mm). Cela risque de poser des problèmes pour certaines locos.
D´un autre côté, cela m´obligera à faire des changements
de motrice en gare principale. À voir si c´est une future erreur...
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II. La base |
Celle qui procurera les pires ennuis ou bien fera que bricoler dessus sera un vrai
plaisir est inspirée d´un article de Fabrice Fayolle sur les porteurs
en L .
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Une
planche de 600 mm x 1000 mm x 5 mm en peuplier
posée sur des traverses de 23 x 47 mm, vissées et
collées (nan, je veux pas que ce soit démontable !) Et là une question doit fuser sur vos lèvres. Pourquoi les traverses ne sont-elles pas symétriques
des deux côtés du module ? La réponse est
évidemment... une erreur ! Les traverses 23 x 47 mm
achetées en magasin faisaient 2 mètres de longueur.
Or, 4 traverses de 554 mm (600 2 x 23), ça nous fait
2216 mm ! Comme je ne voulais pas retourner en ville acheter
encore une planche supplémentaire, mes traverses ne font que
500 mm. Arggg, trop court ! Pfff, me suis-je dit, c´est
pas grave si l´avant du module “(flotte”). Pas si sûr, ne
serait-ce que pour assurer une protection mécanique lors des
transports, l´avenir le dira... |
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III. Les niveaux |
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Là, je me suis fait avoir comme un débutant, preuve en est donc que j´en suis un. C.Q.F.D..
L´étage inférieur, qui n´est rien moins que
ma gare souterraine censée représenter un “ailleurs
outre-mer”, comporte bien évidement des aiguillages. Oui, mais
des Peco, ce qui nécessite d´avoir la voie, disons
30 mm au-dessus sol pour avoir la possibilité de glisser
les électro-aimants sous les aiguillages. |
J´avais prévu de
mettre mon niveau supérieur, 200 mm au-dessus de la gare souterraine et donc
déjà découpé les interfaces latérales. Tss-tss, avec
ce rehaussement de 30 mm, me voilà avec un niveau supérieur à 330 mm
et donc des interfaces latérales à redécouper. Garg ! Deuxième
erreur et nous n´en sommes qu´au début ! Pour réaliser les niveaux,
j´ai pris du peuplier de 3 mm. C´est un peu souple et a une tendance à vriller
ou se gondoler et nécessite donc d´être régulièrement tenu
par des piliers, environ tous les 200 mm ; en revanche, c´est très
bien pour les changements de pentes qui se font tout en douceur et ça permet d´enfoncer
les clous à la main avec une simple pince, ce qui facilite la pose de la voie souple.
Tiens, ça me fait penser
que je ne vous ai pas parlé de la voie !
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IV. La voie |
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Du Peco finescale, code 55, échelle N, pour plein de raisons.
D´abord économiques (le nerf de la guerre !). En se fournissant chez The Signal Box.com, adresse qui avait été fort sympathiquement communiquée sur la liste Ptitrain
par Jean-Louis Simonet, j´arrive à la moitié du
prix de l´équivalent en Fleischmann. Ce n´est pas
une critique vis-à-vis de cette marque puisque je l´ai
utilisée sur les deux tiers de ma maquette.
Ensuite son aspect, avec des traverses et des rails plus fins, du plus
bel aspect lorsqu´on le compare aux autres marques. Une voie qui
se révèle, une fois le ballast patiemment posé. Un
vrai rail souple qui tient en place presque tout seul.
Un grand choix d´aiguillages, aussi bien pour les voies
secondaires que pour les L.G.V. et son superbe aiguillage en Y que je
n´ai pu m´empêcher d´intégrer sur le
module, juste pour le voir :-))) |
Un électro-aimant sous
la voie et surtout, je dois bien l´avouer, le plaisir de tester une voie que je ne
connais pas. La mise en oeuvre des aiguillages, au départ, peut paraître un
peu déroutante mais, après quelques essais mécaniques et électriques,
tout se passe bien.
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Tout
ça semble bien contraignant alors qu´il est si simple de
poser un aiguillage Fleischmann avec son électro-aimant
latéral et sa voie déjà ballastée. Bien que
je ne sois pas un fanatique de l´esthétisme, il est vrai
que, chemin faisant, avec l´expérience (à moins que
ce ne soit l´âge ?) j´y apporte de plus en plus
d´importance... ce qui voudrait dire que le maquettisme
évolue en fonction de sa propre expérience et qui
sous-entend que les limites de ce hobby ne pourront jamais être
atteintes. C´est plutôt une bonne nouvelle !
Prochaine étape : la ligne caténaire, le ballast, les murs de brique et, bien sûr, de nouvelles erreurs ;-)
Une dernière petite photo, histoire de vous maintenir en haleine
Meilleures salutations... |
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