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Une solution logicielle (fin) |
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Nous avons pris des photos (page
1), nous les avons
triées, nommées, retaillées (page 2),
reste à fignoler :
5° Il
faut pouvoir redimensionner l´image (réduire sa taille sans
changer la vue, comme avec un agrandisseur traditionnel) :
J´ai décidé après des tests
de lecture sur des
écrans différents mais aussi avec des sorties imprimantes (on peut quand même
pouvoir se donner une trace papier d´une page retrouvée, mais dont l´original
se trouve au fin fond de la cave...) de donner à mes
archives la largeur maximale de 1200 pixels et la hauteur maximale de
800, ce qui donne une impression
à peu près potable au format A5 (soit un papier A4 pour une double page).
Avec le logiciel iView
MediaPro, les dimensions que l´on donne sont est mémorisées pour
toutes les photos à venir, jusqu´à ce qu´on en décide autrement :
on traitera ainsi en une seule fois toutes les pages “semblables” d´un magazine
(on ne sélectionnera
que celles qui sont semblables, avant traitement).
6° Il
est peut-être nécessaire maintenant, puisque notre source de lumière n´était
pas sensationnelle, de retoucher le couple luminosité/contraste et/ou
l´équilibre
des couleurs (en une seule passe
sur l´ensemble des pages puisque les défauts éventuels des prises de vue sont
les mêmes partout). Tout
logiciel de retouche peut intervenir sur ce point avec une habileté plus ou moins grande.
(Le champion parmi les programmes amateurs étant Photoshop
Eléments : il m´est
arrivé de retoucher, grâce à sa commande magique “Réglage
de niveaux”, des photos envoyées par des lecteurs
de Ptitrain, qui n´ont
pas cru que c´étaient
leurs propres photos qui paraissaient !)
Attention que l´amélioration de la lisibilité du
texte ne se fasse pas au détriment
de la bonne reproduction des couleurs ! Les pages de texte seul peuvent avantageusement être
converties en niveaux
de gris.
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7°
Quel que soit le support choisi, la place disponible ou le temps d´accès ne sont hélas
jamais illimités ;
il faut pouvoir comprimer informatiquement les archives (compression
qu´on appelle JPEG) : par logiciel, on peut réduire la place que prend une photo
sur un disque. Cela se fait au détriment de la qualité ;
on doit donc pouvoir visualiser la photo en deux parties, avant et après la compression, et
choisir le rapport qualité/place. |
Par exemple si une page
comprend un tableau de petits chiffres on forcera une compression faible, respectueuse des détails.
Mais pour une page pleine de photos de reportage, on se tolérera une compression très
grande... Des tests sont à mener avant toute opération à grande échelle
pour satisfaire vos goûts
et besoins.
Si vous pouvez vous procurer le logiciel d´ajout
(plug-in) qui a nom ProJpeg,
il effectue des compressions au rapport qualité/taille absolument exceptionnel (fonctionne
sur Mac et P.C. avec les logiciels Adobe, dont bien sûr mon chéri, Photoshop Eléments,
voir ci-dessus ).
Croyez-moi si vous voulez, mais toute
cette suite d´opérations, menées avec logique et après quelques jours
d´expérimentation (et l´apprentissage approfondis des raccourcis-clavier des logiciels),
se résument à moins de quinze secondes de travail pour
une double page !
Bien sûr, c´est barbant, mais pas fatigant : un petit fond de musique douce et une
demi-heure de travail par-ci par-là, avant d´aller au lit, et hop ! en quelques
mois vous aurez sur un DVD l´intégrale
de vos Rail-Revue ou de vos Loco-Flash. En même temps, vous les aurez tous ouverts
et feuilletés
et vous aurez retrouvé plein de choses oubliées dont vous ne soupçonniez même
plus l´existence...
Avec précaution, pour ne pas ouvrir la
porte à des
pirates indélicats, vous pouvez toucher un mot de votre travail à vos proches amis
de club ou de forum, afin que chacun ne
“doublonne” pas dans son coin : échangez ! Il y a forcément
quelque part un autre cinglé qui a déjà photographié ou projeté de
photographier l´intégrale
de votre collection de l´Indépendant
du rail... |
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8° Quant
au traitement de l´information
après
coup, c´est à vous de voir. Tous les logiciels d´archivage photo permettent de
saisir des mots-clés,
descripteurs, dates, noms d´auteur, etc. mais peut-être tomberait-on là dans
des travaux d´Hercule professionnel dont le jeu ne vaudrait pas la chandelle. C´est pour
couper à cette étape
que j´ai
donné aux photos des noms qui soient aussi complets et remplis d´info que possible :
nom de la source, année, numéro du magazine, mois de parution,
numéro de page. Il
n´est pas impossible de surcharger encore ce nom avec, tout à la fin, un mot rappelant
succinctement le contenu (“plasticardXJacquet”,
“RogerDorez”, “231Chapelon”...).
Entre autres bénéfices, vous allez
enfin pouvoir extraire la “substantificque
mouelle” de votre dur labeur en consultant les banques de données parues concernant
les magazines ferroviaires, dont celle de R.M.F. ou, mieux encore,
celle de Jean-Claude
Roussillon et Fred Prost, que parraine Ptitrain et qui est
lisible sur le web : www.plansdereseaux.com/revues.
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