La page
précédente de cette rubrique date déjà... de 2001 ! C´est dire combien
nous évitons la précipitation dans nos mises à jour
À cette époque la mise en bouche pour un jeune ferrovipathe consistait en un modèle de train
à piles échelle zéro. Les débuts furent très prometteurs... |
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L´étape suivante a été mûrement réfléchie :
longue hésitation entre jouet pur (le plus courant pour des enfants de trois ans paraissant être le style
Trains Brio, en bois), semi-jouet (option représentée par exemple par Playmobil), et vrai
train (H0 Roco conseillé par un revendeur parisien !) avec supervision parentale...
J´ai passé des heures à quatre pattes dans les grands
magasins à tester les Trains Brio pour décider finalement que la tenue de voie n´était pas
suffisante (pour satisfaire même un adulte passionné et donc patient), que le prix des accessoires
devenait vite exagéré, que ce style de modélisme ne pouvait pas dépasser le petit âge...
Playmobil était bien plus intéressant (échelle, réalisme...), mais peu courant en magasins.
Beaucoup d´autres jouets ferroviaires étaient visibles sur Internet mais pas ou peu vendus en France, ceux
de Lego par exemple. Quant au H0, quoique cette solution m´eût été gratuite (j´aurais
tapé dans mes stocks ...) il me paraissait
hors de portée pour des petites mains.
J´avais à peine effleuré l´option L.G.B.,
à cause du prix, car je n´avais jamais vu que des modèles haut de gamme aux couleurs de chemins de
fer secondaires. C´est par hasard, lors d´une de mes visites trimestrielles rue de Douai, au magasin les
Cheminots, que j´ai remarqué une boîte de démarrage à
150 euros contenant tout, mais vraiment tout, ce qui était nécessaire à
un apprentissage du chemin de fer miniature : une loco, deux wagons,
transfo, voie, personnages, fret, chariot élévateur, heurtoir-tas de charbon, signal à main et sifflet
de chef de gare (mais pas d´aiguille comme le ferait croire cette photo)...

Le tout estampillé L.G.B. mais dans la gamme
Toy Train : prix plus bas mais selon mon expérience et je le dis après trois ans d´usage
d´une qualité et d´une solidité peu communes.
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 La petite 020
Otto n´a jamais planté un chou (1) depuis son premier tour de roue ; pas un détail,
même pas le sifflet en plastique doré de sa toiture, n´a cédé sous les chocs de cent
déraillements (pas toujours accidentels ; des expériences déplorables ont lieu trop souvent
sur le réseau, du genre rencontre inopinée avec du bétail en vadrouille sur la voie,
tests d´encombrement du gabarit par les quais de la gare, saut en marche d´un tyrannosaure,
etc.).
Ce matériel est increvable... (Voir aussi notre reportage
au Mondial 2002.) |
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Dès le premier jour, j´ai dû intervenir pour freiner
la vitesse excessive de la loco : les transfos L.G.B. fournissent de nombreux volts et ampères, trop pour
une utilisation par un mini-cheminot ne connaissant pas encore les limitations de vitesse
Roulant à plein tubes, la loco se couchait dans les courbes, dont le rayon est ultra-faible ! Je n´avais
pas sous la main de diodes supportant un courant de plus d´un ampère (2), aussi me suis-je rabattu en
urgence sur une solution plus bâtarde, à résistance...
Le défaut, c´est que le freinage est d´autant plus grand que la charge est grande, ce qui est stupide !
De plus, pour la même raison (fort courant = fort freinage), une double traction s´est par la suite avérée
impossible... Il faut toujours préférer les diodes.
La boîte L.G.B. est fournie avec un diviseur scénique
sous la forme d´un grand écran de carton comportant des
scènes diverses, de ville, de campagne et de montagne.
L´utilité ne m´en était pas apparue tout
de suite, mais jamais on n´a joué sans ce décor, devenu indispensable depuis le premier jour. La
division scénique chère aux adultes (à savoir la rupture du décor pour masquer
le fait que les trains tournent sans cesse bêtement) est aussi nécessaire aux petits enfants, et pour
les mêmes raisons : ménager le suspense le train va-t-il ressortir du tunnel ? Notons
que les dessins se marient à merveille avec les accessoires Lego ou Playmobil.
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