Éric le Suisse

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VITRINES
1re partie : une table de salon

     Allez hop, une nouvelle rubrique ! Comment donc ?  Et pourquoi ne pas continuer 1000 et une erreurs ? Eh bien tout simplement parce que la diversité, c´est un plaisir et une passion -- et puis ce serait dommage de profiter du support de Ptitrain pour ne vous communiquer que mes erreurs ;-) Mais rassurez-vous : la suite arrive à grands pas !

      Dans cette rubrique, je vais vous proposer trois types de vitrines pour mettre en valeur vos petits joyaux. Du « low cost » -- pardon, du « tout porte-monnaie » -- au « franchement pas très bon marché », en passant par la version « top design » ! Mais attention, que du « fait main » sinon ce ne serait plus du modélisme, hein ? ;-)

      La première vitrine que je vous propose est certainement la plus dévoreuse d´argent et de temps. Pour ce qui est du temps, en l´occurrence, ce n´est pas un problème étant donné que c´est ma petite femme qui a décidé de réaliser ce petit bijou (ça, elle aime ;-)) Eh oui, figurez-vous que j´ai réussi à contaminer ma chère épouse au virus du Ptitrain, c´est cool non ? Seulement vous connaissez les femmes, faut toujours qu´elle exagèrent ;-) Conclusion, vu que je fais du N, elle a décidé de faire du Z. Et hop !

     Vous me direz, mais quel est le rapport entre l´échelle et la vitrine ? A priori, il n´y en a pas forcément, seulement voilà, plutôt que de faire comme tout le monde, pourquoi ne pas faire une vitrine horizontale, où les trains pourraient circuler et qui serait au milieu de votre salon ? Les mauvaise langues diront que ce n´est pas autre chose qu´une maquette, non ? Eh bien, en fait, pas tout à fait. C´est une table de salon avec un circuit unique, en boucle fermée, qui est sectorisé en cinq cantons + une voie en gare, le tout géré par une petite carte électronique « made in home » évidemment ;-) Avec tout ça, on devrait réussir à « exposer » un train en gare + quatre trains qui circuleront tranquillement sur votre boucle, pour le plus grand plaisir des petits et des autres aussi, bien entendu ;-) Voilà le projet, passons maintenant à sa réalisation.

     Pour une fois on n´a pas fait dans la modération et on s´est inspirés du RHB. En particulier du dernier tronçon qui monte à Saint-Moritz. Et ne me dites pas que ça ressemble à un plat de nouilles, ça existe vraiment, dans les régions alpines où les mornes plaines font, à tout casser, 10 km2 ;-) et où les cimes environnantes dépassent allégrement les 3000 mètres.

      Pour le support, un mètre carré, ça nous semble bien. Vous savez, quand on prend l´apéro avec quelques bouteilles, les verres et les amuse-gueule, ça prend vite de la place. Enfin bon, j´ai pas besoin de vous faire un dessin, hein ;-) Comme d´habitude, on dessine sur la planche le futur trajet, ensuite on coupe les différents rayons de courbure dans du bois de 4 mm ainsi que les supports de voies qui permettront de grimper à des altitudes vertigineuses tout en respectant les pentes, les rayons, etc., etc. -- enfin tout ce que je vous ai montré dans 1000 et une erreurs (on est d´accord, on va pas recommencer à zéro ;-)) Et hop, deux petites photos où les supports en bois ne sont pas encore collés. Ahhh, si vous saviez comme c´est beau de voir une femme jurer derrière une scie sauteuse ;-))))))) Colle à bois pour tout le monde, c´est l´école en tube qui régale ;-)

      Ensuite, la pose de la voie. Rien de bien compliqué. Sauf que mon adorable femme a quand même pas mal transpiré. Eh voui, le rail souple Z Peco, c´est souple et c´est tout petit. Ça, c´est sûr, et c´est pas facile à poser du tout ;-) Bref, on s´y est quand même mis à deux, histoire d´abréger les souffrances ;-)

     Les aiguillages et les détecteurs de passage sont du pur Märklin. Forcément, y a qu´eux qui en fabriquent ! Ensuite on tire les câbles électriques des différentes isolations, détecteurs et aiguillages. On soude les contacts sur les voies (là aussi, un nouvel apprentissage pour Pom, c´est son surnom ;-)) et on branche le transfo. Pour constater avec une joie non dissimulée que sa première acquisition, une Re460 des CFF roule comme une merveille. Voilà ce que ça donne :

      Oui, oui, je sais, vous allez me dire que finalement, on n´a pas fait dans la modération, mais que voulez-vous, c´est plus fort que tout. La simplicité étant une des mamelles de la sagesse et comme nous ne somme pas sages du tout, on ne pouvait faire que quelque chose de compliqué ;-)

      Prochaine épisode : les entrées de tunnels, le ballast (une véritable partie de plaisir) et le décor...

À bientôt...
Éric et Pom

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