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Voici
donc venu le temps de désosser le récepteur du
système de télécommande que nous avons
récupéré... C´est souvent
un montage d´origine “sud-est asiatique”, donc
assez cra-cra, soudé
à la va-vite sur des circuits imprimés bas de
gamme, et bien sûr sans documentation de fonctionnement !
On n´espérera
donc pas que ces circuits auront une durée de vie aussi
grande que notre réseau, et on concevra tout l´environnement
dans l´optique d´un remplacement rapide, presque normalisé,
en cas de panne. |
Selon son âge
et le modèle qu´il équipait, le récepteur peut être
miniaturisé (puces
CMS, minuscules, et microprocesseurs) ou non (transistors). La miniaturisation
ne nous est pas indispensable, vu que ce ne sont pas des locos que
nous allons télécommander mais un réseau (récepteur
placé à l´aise,
dans le décor ou dans le T.C.O. actuel).
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Le
récepteur étant encore intact, connecté à son
environnement (moteur, direction...), nous allons noter sur
un schéma quels sont les
fils et qui fait quoi, leur emplacement, leur couleur :
on trouvera de toute façon forcément une
connexion vers les piles (peut-être
via un interrupteur), une autre vers le
moteur de traction, une autre vers la
direction (moteur ou petit électro-aimant),
et enfin un fil allant vers une antenne ou
un bout de fil faisant office d´antenne... Maintenant
on va poser en ces différents endroits les fils d´un
multimètre universel (les modèles de supermarchés à 5 euros
fonctionnent très bien)... |
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et noter ce qui se passe quand on appuie sur les quatre touches
de l´émetteur de ce système de
télécommande, en prenant si possible comme référence
(fil noir du multimètre, “masse”) le “moins” de la ou des piles.
Si je tourne le volant à droite,
ou si j´accélère,
quels fils me montrent-ils un changement de voltage ?
On reporte les mesures sur le schéma en cours... |
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On
est en mesure de couper maintenant toutes les connexions d´origine
(laissez le plus de longueur de fil possible) et de placer
le circuit récepteur
sur un support en circuit imprimé, les fils d´origine
étant soudés sur les connecteurs que nous utilisons
habituellement pour nos montages : soit un Cimec, soit
du Veroboard, soit une plaque de connexions sans soudure, à vous
de voir...
Ainsi, la
platine d´origine ne sera pas modifiée, ni ses fils
torturés
(voyez sur le circuit ci-dessus le
câblage en fil émaillé qui ne supporterait
aucune manipulation) et elle pourra être remplacée
par une autre sans difficultés. |
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Toujours
dans l´optique “je protège mécaniquement
et électriquement mon fragile récepteur”,
on ne branchera qu´une alimentation présentant
la tension des piles d´origine (en bricolant un montage
comme ci-contre
ou avec
un circuit à trois
pattes 7503 ou avec un petit 317...) qui fait passer les 12
volts de notre environnement habituel aux 3 volts que
demande (par exemple !) notre récepteur. Peut-être
que celui-supporterait le double ou la moitié de cette
tension, peut-être... mais
nous ne prendrons pas le risque ! |
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On ne
demandera pas non plus au récepteur de fournir de l´énergie :
même si originellement il commandait des moteurs ou des ampoules,
on ne lui demandera que les quelques milliampères (environ) d´une
diode led !
Ainsi on pourra espérer une durée de vie bien plus grande
que ce que ses concepteurs avait prévu...
Voilà ,
sur la platine Nikko que je suis en train de massacrer, comment j´ai
câblé
les quatre diodes led (sous un courant de 30 mA) qui vont me permettre
de tester si le montage a survécu à ma chirurgie...
Tests donc : j´appuie
sur marche avant, je tourne le volant, mes leds s´allument à tour de rôle... |
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Dans
la vraie vie, ces leds seront remplacées par la partie leds d´optocoupleurs :
vous savez ce que c´est (cf. la
Techno facile, page “Puissance”, chapitre V,
Montages isolants ; voir aussi les récentes
pages de Pictrain !).
Voici un
optocoupleur courant (TIL111) monté en lieu et place d´une
des leds du schéma précédent.
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La
charge pourra être un
relais (et on se retrouve dans les conditions
exactes d´une télécommande T.T.T. originelle !),
ou tout autre composants tel que vu dans la page Puissance sus-citée...
[N.D.L.R. Vous
excuserez les différences de symboles de schémas (p. ex. les optocoupleurs,
que nous représentons aujourd´hui en deux demi-moitiés par souci de clarté)
car ils ont été dessinés à cinq ans d´intervalle !] |
Nous voici parvenus au bout
de cette partie “Cannibalisation d´un récepteur de télécommande”...
Prochaine
étape : augmenter... le nombre de canaux !
Voici
notre
très
petit récepteur Nikko fixé sur un petit
Veroboard. Pour les besoins de l´expérimentation
(ou verra plus tard pour le gain de place, pas primordial),
le tout est relié à une
grande plaque sans soudures avec les optocoupleurs. Et c´est
le grand moment qui arrive :
est-ce que le récepteur marche toujours ? On appuie
sur l´émetteur, on tourne le volant, on accélère... |
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