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Fig. 1 Une loco pour enfants
qui pourrait bien finir en loco pour adultes :¬) |
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Notre stratégie pour échapper au piège que Velleman nous a tendu, en abandonnant la commercialisation du boîtier émetteur de notre Télécommande du Troisième Type (T.T.T.) (voir page 17 ) va consister :
1° à inventer un autre environnement, celui-ci non propriétaire, c´est-à-dire n´exigeant pas du matériel d´un modèle précis ; c´est d´ailleurs ce qu´on fait couramment en électronique quand on ne choisit que des composants possédant des secondes sources, plusieurs fabricants différents, indépendants (par exemple, un schéma à base de circuit “555” ne sera jamais obsolète car il y a plus de cent fabricants de ce composant !). Mais n´est-ce pas aussi ce que font, en informatique, les grands comptes qui tentent de ne plus être les otages d´un seul fournisseur de système d´exploitation ?
Fig. 2 Cette minuscule voiture (presque du H0) est réellement radiocommandée ! Dans une grande surface d´épicerie discount on en a trouvé une (sans marque) pour dix euros (avec son boîtier émetteur et son chargeur de batterie...). |
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2° à prôner le bidouillage et la récupération je suis désolé, à l´heure même où Ptitrain est pris à partie sous prétexte que le mimo (miséramodélisme) est un crime, de devoir moi aussi vous conseiller de ne plus faire confiance à certains commerçants, mais à vous-mêmes ;
3° à faire marcher notre imagination de façon encore plus galopante : admettons qu´une radiocommande de voiture miniature n´ait, en tout et pour tout, que deux leviers de commande (un marche-arrêt, un gauche-droite), comment émuler les seize touches de notre clavier Velleman ? Eh bien, oui, c´est possible ! 4° à choisir un autre sigle pour notre projet, afin que les lecteurs ne confondent pas les deux orientations : T.T.T. pour l´environnement Velleman-seize canaux, TTTu (universelle) pour le nouvel environnement... universel ! |
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5° enfin, à faire en sorte, en quelques pages web, que le projet TTTu recolle le plus vite possible au projet T.T.T. originel avec des schémas communs ; et rejoigne aussi le reste de la culture Ptitrain, comme le Meccano électronique ou la Techno sans peine, via des raisonnements et des circuits imprimés eux aussi universels.
Que nos lecteurs considèrent cela comme une promesse ! |
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UN EXEMPLE |
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Dans les magasins à grande surface (spécialisés dans les jouets ou non), on trouve des objets télécommandés (voitures, tanks, bateaux...) à des prix quelquefois dérisoires ; quelques semaines après Noël on peut aussi dénicher des jouets télécommandés bon marché abandonnés par un enfant déjà las de leur utilisation (ou même simplement à court de piles !)... Récupérons !
Voici à titre d´exemple, un ensemble télécommande radio à gâchette de sens AV-AR et volant de direction gauche-droite. Nous avons déjà désossé la voiture. |
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Sur cet autre émetteur, des boutons supplémentaires pour accessoires (klaxon, phares) nous seraient précieux !
C´est un émetteur dans ce genre qui pilote (et recharge) la petite voiture qu´on a vue tout à l´heure |
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Schématisons !
L´émetteur comprend :
1° un
ensemble de commande (quelquefois en forme de volant) qui assure
la marche vers la droite, ou vers la gauche, ou en ligne droite si
on le touche pas. Et un second levier, quelquefois en forme de gâchette
ou de joystick qui assure la marche avant, ou la marche arrière,
ou l´arrêt. Ces commandes sont en tout ou rien :
on ne règle pas la vitesse, on ne dose pas le coup de volant.
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2° Une
petite pile, une antenne.
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Le récepteur (la voiture) comprend un circuit électronique et deux moteurs : l´un entraîne les roues dans un sens ou l´autre ; le second (cela peut être aussi un électro-aimant) entraîne la colonne de direction vers la gauche ou la droite. Il y a souvent un bouton marche-arrêt pour économiser la pile. L´antenne (plus discrète que celle de l´émetteur, souvent un simple fil souple).
De combien d´infos disposons-nous ? Avant, arrière, stop ; gauche, droite, tout droit ; soit en tout six infos... Puisqu´on a le droit d´appuyer à la fois sur marche avant et tourner à droite, on multiplie le nombre d´infos par deux : avant, gauche, tout-droit, avant+gauche, avant+droite, avant+tout-droit, etc.
Bien sûr nous
n´allons pas commander notre train comme cette voiture :
d´abord, un train ne peut pas aller à droite ou à gauche,
ce qui libère ces ordres pour autre chose ; ensuite,
passer sans cesse de marche avant à marche arrière
est une opération plus rare avec un train (certains trains
ne font même jamais de marche arrière)... Une
idée aussi simple que conforme à la sécurité serait
donc de commander le changement de marche en freinant alors que le
train est déjà arrêté !
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