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| 1. Le mystère du collecteur ouvert |
D´abord, élucidons un mystère (troublant
pour les débutants), dû au fonctionnement intime des composants contenus sur la carte Velleman ; par
construction, cette carte réceptrice (qui utilise des circuits très connus et courants, des ULN 2003 “à
collecteur ouvert”) présente une masse quand on appuie sur une touche mais
se met en l´air quand on n´appuie pas. “En l´air”, ça
veut dire nulle part, dans le vide.
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Regardez la figure ci-contre (A). Quand le doigt appuie sur la touche 4, c´est comme si il appuyait sur un
interrupteur qui relie la sortie 4 de la carte à la masse. Une ampoule (par exemple)
branchée entre cette sortie 4 et le plus, s´allume.
S i on relâche le doigt de la touche 4 (
fig. B) c´est comme si on relâchait l´interrupteur : la borne reste reliée à
rien du tout et l´ampoule ne reçoit plus de courant, elle s´éteint...
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Pas de souci pour une lampe ! — mais une
porte logique CMOS ne supporte pas de rester “en l´air” : elle ramasserait alors tous les parasites
présents en se comportant comme une véritable antenne radio !
C´est le cas ci-dessous (fig. C )
L´entrée de cet inverseur CMOS n´est reliée à rien,
elle recueille n´importe quel parasite et on trouve n´importe quoi sur sa sortie... |
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Sur la fig D  ,
en revanche, l´inverseur trouve bien de la masse (donc un  )
quand on appuie sur la touche de la télécommande et restitue, donc, fidèlement un 
sur sa sortie...
Comment s´en sortir ?
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Eh bien, voilà : quand la sortie n´est pas à la masse, on va la relier
à quelque chose (ce quelque chose ne pouvant être que le plus, le ...)
par l´intermédiaire d´une résistance (de forte valeur pour ne pas gâcher de courant).
Cette résistance dite “de tirage” (pull-up en anglais) assure que, quand la porte n´est
pas à , elle est “tirée” vers
le haut, vers le . |
Voilà la recette de la résistance
de tirage appliquée à notre inverseur de tout à l´heure — tout va marcher maintenant
pour le mieux.
| N.D.L.R. — Le fonctionnement des portes logiques CMOS est clairement
expliqué dans les pages de la Techno facile qui y sont consacrées.
À voir ici... |
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| 2. Tout arrêter tout en cas de catastrophe ! |
Notre première application d´un décodeur
“tout logique” sera pour détecter si l´utilisateur donne un ordre d´arrêt
absolu à toutes les circulations : cette éventualité doit être prévue,
on n´est jamais à l´abri d´un déraillement... On a vu plus avant que l´ordre serait
donné par l´inactivation des fils 13 et 14 de la télécommande Velleman. En un mot :
si on n´appuie nulle part, aucun train ne peut rouler... La touche [CLEAR] de cette
télécommande, prête à prendre en haut du boîtier, est justement programmée (par
défaut) pour que toutes les sorties soient désactivées, c´est l´info qu´il nous
faudra détecter !
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Pour mettre hors tension toutes les sorties traction d´un seul coup, on va couper
l´alimentation en amont de toutes les cartes. On a vu sur le dessin de la page 16b
un point marqué “point Cata”  ...
Ce point est situé à la sortie du pont de diodes du courant traction avant l´arrivée sur
les cartes alim. Coupons le fil à la hauteur de ce point Cata ; et soudons-y deux fils, Cata1 et Cata2. |
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On ne laissera passer de courant traction entre ces deux
points que quand il n´y aura pas de catastrophe ferroviaire, c´est-à-dire pendant que nous serons
en train de jouer avec un des trois sous-réseaux, Principal, Secondaire ou Utilitaire.
C´est à un relais (1) que sera confiée la tâche de laisser passer le courant traction ;
voyez-le ci-dessous (à droite  ). Son contact repos
(R) assure le passage du courant traction via le contact commun (C). Quand ce relais sera activé, il passera
en position travail (T), coupant le courant.
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Ptitrain
