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par Bernard Demont
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 * Un astérisque renvoie le lecteur à
l´historique des grandes marques, qui paraîtra dans la prochaine page.
À la fin de notre visite précédente,
nous sommes arrivés dans l´allée Jean-Édouard-Fournereau, où nous trouvons la reproduction
de trois anciens magasins de jouets aujourd´hui disparus.
Sur la gauche : Le Paradis des Enfants 
qui
existait au 156, rue de Rivoli, à Paris, avec en vitrine de gauche des rayonnages où sont présentés
des classiques du leader du marché français de l´époque 1930, je veux parler de JEP*.
La vitrine de droite quant à elle est réservée au matériel HORNBY
de 1920 à 1960.
On notera au
passage, que c´est M. Franck HORNBY qui inventa en 1901 (hé oui, ça remonte…, personnellement
je n´étais pas né) le célèbre MECCANO*, c´est également à
lui que nous devons les productions des non moins célèbres petites voitures DINKY TOYS au 1/43e.
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Sur la droite :
La Maison des Trains : Le “HO”
fait son entrée afin de diminuer le coût et l´espace et de rendre le petit train plus accessible.
Cela permet à la fois d´élargir la clientèle et de faciliter la construction de réseaux
complets.
Les principales marques concernées, de 1935 à 1950, sont
MÄRKLIN*, BING*, JOUEF. Matériel pour la plupart en tôle
lithographiée. |
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Abordons maintenant la vitrine numéro 5 pour découvrir de
magnifiques voitures de la “C.I.W.L.” au 1/43e distribuées par la célèbre firme ELLETREN
avec tous les multiples détails de l´aménagement intérieur qui font notre bonheur : draps
et couvertures sur les lits, poêles et casseroles dans la voiture-restaurant ! Tout simplement BEAU.
LA SALLE BING (vitrine numéro 7) : Cette salle
regroupe une grande partie de la fabrication BING* de 1900 à 1945 (concurrent direct de MÄRKLIN,
qui employait environ trois mille personnes en 1910 — l´industrie du train était prospère à
l´époque ! On peut considérer que le tournant de cet établissement, qui a démocratisé
le train jouet, se situe dans les années vingt. Quatre cents pièces environ sont exposées parmis lesquelles
se trouve la 231 BAVAROISE en écartement “I” de 1912, qui fonctionne à vapeur vive
avec un brûleur à rampe à alcool.
Faisant face, une autre vitrine en L dont le grand côté abrite
des jouets espagnols vus par PAYA (maison fondée en 1900).
Nous terminerons la visite des vitrines par la numéro 8 qui renferme
le “Rapide L.-R.” de fabrication française (1926-1960), “le train le plus rapide du monde du
jouet et la célèbre Micheline” .
Là s´arrête l´histoire du train jouet, puisqu´à
partir des années 60-70 le jouet change d´intérêt avec l´apparition du “Circuit 24” ;
les consoles de jeux vont arriver dans la foulée, le jouet se transforme, et par là même les commandes
au p ère Noël… Nos parents font de même avec l´arrivée du Formica pour leur vieux mobilier
(recherché activement aujourd´hui...). |
Ptitrain 
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Le
Pélican : l´apparition en 1960 de la fabrication des modèles
en matière plastique permet la réalisation de spécimens plus détaillés. Finies les
peintures imprécises, l´approximation, on arrive enfin à des reproductions plus fidèles et
ce nouveau jouet fait rêver les enfants et devient la cible des “grands enfants”… On peut y voir
un des premiers modèles réalisé en laiton par M. BALDIT, la “locomotive Franco”
nom de l´ingénieur qui a réalisé le plus imposant modèle de machine articulée,
réservée aux trains lourds de marchandises.