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 Pour moi, ce fut un “baptême” :
ma première “expo métrique” ! Peut-être attendais-je trop de cet événement
annoncé ; mais mon impression demeure plus mitigée que les réactions dithyrambiques que j´ai
eu le plaisir de lire sur la liste Ptitrain. Je pense que la fatigue du voyage et le
stress quotidien non évacué ne sont pas étrangers au frein mis à mon enthousiasme. Pour parodier
Ebay :
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| Appréciations négatives |
— L´éloignement : Villebon, c´est loin pour
un provincial du Sud ! Aix-en-Provence-Paris, puis 45 mn de R.E.R. sous la grisaille, 45 mn de navette (attente
et transport), 45 mn de file d´attente à l´extérieur, sous le vent glacial du samedi matin.
Cela fait beaucoup avant de pouvoir accéder à la “grand-messe”.
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NOTE DE JIDÉ. — Il y a mille et une façons, pourtant, de ne pas s´ennuyer
 dans le R.E.R. Par exemple, coincé
pour un quart d´heure de correspondance en gare de Bourg-la-Reine (une superbe station entre forme de “Y”
comme on n´en voit pas assez souvent sur nos réseaux, mais cela est une autre histoire)... or donc, que
n´aperçois-je sur le B.V. séculaire une frise en bois “d´époque” (de mon
époque, III à IV). Trois minutes pour prendre ces photos, puis douze minutes pour réfléchir
à la faisabilité en H0 de pareils découpages — et hop, le train arrivait ! |
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— Le risque “boursier” : c´est un peu comme au
supermarché. On se fait une liste et un budget à ne pas dépasser. Ce que l´on cherche, souvent,
on ne le trouve pas. Et l´on repart avec ce dont on n´a pas vraiment besoin. Le résultat est toujours
le même, la bourse est vide et Madame grogne (elle a d´ailleurs des raisons...) au retour au foyer.
— L´irritation : une belle halle P.L.M. commandée
depuis une quinzaine à Architecture de France. Une arrivée joyeuse sur le stand où un Daniel Coutier
(que j´apprécie beaucoup par ailleurs) vous annonce penaud qu´il vient de la vendre... Il était
désolé !
— L´exaspération : deux euros, réclamés
par un exposant que je ne citerai pas, pour un “catalogue”, en fait deux pages de photocopies, c´est un
peu difficile à digérer.
— La surprise : problème de boucle de retournement LK´00
alimentée sous Intellibox, soulevé auprès de Lenz. Réponse du responsable teuton :
“Nos produits sont "conformes" à la norme N.M.R.A., cela ne veut pas dire qu´ils soient "compatibles"
avec tous les matériels.” Après le “responsable, mais pas coupable”, voilà
le “conforme, mais pas compatible” !
— La révolte : la palme citron du jour à Pierre
et Dominique pour leur mépris de la clientèle et le désintérêt de leurs prix. Deux exemples
vécus ? Un jeune modéliste, bavant devant une Lemaco, tentant, avec raison, de cantonner son envie au
rang d´inaccessible rêve. Et un marchand du temple P.D. (Pierre et Dominique, je précise...), tantôt
le harcelant en lui promettant des facilités d´endettement, tantôt le menaçant de laisser passer
l´occasion de sa vie... Mais le summum de l´écoeurement fut la réplique qu´un responsable
P.D. asséna à un jeune garçon le questionnant sur les qualités d´un beau modèle :
“Ça, c´est pas pour toi. T´as pas les sous pour te le payer.”
Mais, mais, mais...
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| Appréciations positives |
(où l´on garde le meilleur pour la fin, ou la faim,
au choix)
— La fête : ce fut une belle et rare fête du modélisme.
Qualité des réseaux et matériels exposés, qualité des exposants, qualité des
visiteurs (un peu de flatterie personnelle, ça ne fait pas de mal).
— De magnifiques réseaux, que malheureusement je n´ai
pas eu le loisir d´admirer à satiété. Je n´en suis pas encore là. Et mes soucis
du moment sont plus d´ordre électrique et électronique...
— La documentation : consultation et acquisition de ces catalogues
indispensables, parfois même (mais ce fut rare) offerts.
— La découverte : possibilité de voir de près
et de toucher des produits que l´on essaie d´imaginer sur les photos (réduites au strict minimum) des
magazines et catalogues.
— Les rencontres : rencontres d´exposants passionnés
et passionnants. Comme par hasard, les “meilleurs” sont des nôtres. Mais est-ce vraiment un hasard ?
Éric Seibel et Pierre-Henri Bayard de Mecanic Train, où j´ai laissé une partie de mon pécule.
M. Thomas de C.D.F., toujours disponible malgré un essaim de modélistes accrochés à son
stand, et où j´ai laissé le reste de mes “disponibilités”.
— L´amitié : plaisir de mettre un visage sur un nom
anonyme. Joie de la rencontre autour d´un passion commune.
— Les plus beaux : fierté d´appartenir
à une liste qui a su mériter l´estime et forcer le respect. Fierté de l´afficher et d´en
témoigner :
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Le badge de la liste Ptitrain... Imprimez-le, notez-y votre
nom, votre ville et arborez-le fièrement dans les allées des expos de toute l´Europe ! Et,
comme le dit notre abonné Bruno S. : “Grâce à mon badge Ptitrain, je suis passé
du rôle de modéliste anonyme à celui de star !” |
La palme d´or (et de patine) : naturellement, à notre
Ricky international. Troisième prix des juges et premier prix Ptitrain.
Une passion communicative et un coeur à la dimension de sa corpulence. Un accueil à la hauteur de sa générosité,
de sa gentillesse et de sa simplicité. Et par pudeur, je ne parle pas de sa bière belge...
Ce “point rencontre” deviendra probablement pour nous un incontournable
d´Expométrique. Il est le symbole vivant d´un modélisme ferroviaire représentant une grande
famille, provenant de tous les horizons géographiques, professionnels et sociaux. Pour moi l´un des meilleurs
souvenirs de cette première “expérience métrique”.
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