Angerville...
Les Tramways d´Eure-et-Loir (ligne Angerville-Chartres traversant de nombreux villages beaucerons) reproduits par Michel Subrenat-Auger. Les cartes postales sur le bandeau du diorama sont issues de longues recherches personnelles et de collections privées, afin de reproduire l´ambiance de l´époque le plus fidèlement possible. Le moulin à vent ( à droite du réseau) est la reproduction exacte de l´authentique moulin de Louville-la-Chenard (28) classé monument historique.
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La gare terminus d´Angerville-Chartres dans les années 1910 à 1920 desservie à l´époque par des trains marchandises-voyageurs tractés par des locos vapeurs 030-T Corpet-Louvet. Il est bientôt l´heure, le train ne devrait pas tarder.
La remise-atelier, en pleine activité (elle sera fermée vers 1938), sert à l´entretien des locos et matériels. L´aménagement intérieur est fait d´accessoires Gécomodel et d´objets réalisés en photogravure chimique sur laiton ou arcap, afin de reproduire un maximum de détails. Remarquez le réalisme du tas de charbon avec les petits fagots de branches.
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L´ambiance de l´époque avec la présence des commerces d´antan. Conception des bâtiments par méthode classique, carton contrecollé, moulages plâtre, bois, dessin par ordinateur et photogravure laiton (fenêtres et volets).
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Les valises sont bouclées, “au revoir grand-mère, à l´année prochaine”. Les enfants sont pressés d´embarquer dans la belle Ford T neuve de papa.
Devant l´église, un petit groupe est en grande discussion sur un événement paru dans la presse locale. Tous les personnages sont peints à l´huile et acrylique avec une touche finale au vernis mat (usage de la loupe obligatoire). Remarquez la finesse des grilles et du lampadaire.
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Le véhicule Ford T (importé à l´époque en France par Ford Bordeaux) respecte et reproduit bien les années 1900.
La cour de la ferme où rien ne manque, même le grain que “Mémé Guérin” jette à ses poules (certains bâtiments de cette partie du réseau datent de 1983 , pas une ride... Voir Loco-Revue n° 449).
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Ici, le mécanicien forgeron de l´époque n´a pas encore beaucoup de pneus à réparer, mais plutôt des roues (laiton photogravé) à recercler...
La chapelle du village (papier, carton et bois) est calme en cet après-midi ensoleillé, il ne manque que le son des cloches. Pour avoir la clé, il faut rendre visite à Mémé Guérin qui détient le trousseau.
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La petite halte de Laons (sur la ligne Dreux-Brezolles) est entièrement faite en laiton photogravé, ce qui permet d´obtenir des détails très fins (dentelle du toit par exemple). Le dessin aquarellé qui a servi pour l´étude du modèle.
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... et rue du Commerce
Maintenant, on passe à l´échelle supérieure, le zéro... Cette ambiance “année 55” est due au talent de Jacques Girard qui se fait plaisir avant tout, en reproduisant l´impossible jusque dans les moindres détails. Remarquez la finesse du mur de pierres gravées une à une dans de la Plastiline, et moulées ensuite en Staturoc ; idem pour la toiture, les portes et les fenêtres. Les colombages sont en bois usé à l´outil, puis remplis de plâtre. La patine est impeccable.
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L´Auberge des Chasseurs (réplique d´un bâtiment situé à Rosay-en-Brie), où Jacques vient consulter le menu, afin de proposer une invitation à madame, pour leur anniversaire de mariage.
Le Solex est un modèle de l´Obsidienne superdétaillé jusqu´au niveau du bidon de Solexine et des ressorts de la selle.
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Le menu paraît alléchant (pas de panique... les prix sont à l´intérieur) , mais attention... nous sommes surveillés, et la patronne préférerait nous voir entrer plutôt que de prendre des photos.
Les fleurs dans les vases sont reproduites avec de véritables fleurs de gypsophile séchées (qui fontégalement de beaux légumes pour le jardin).
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Ici, la droguerie. Tous ces petits objets et détails sont conçus à l´aide de bois de noyer (modélisme naval), de Plastiline, de laiton et d´aluminium, soit tournés, soit formés au petit maillet (Jacques est un ancien tôlier-chaudronnier et il n´a pas perdu la main). Les deux brocs verts de cette photo sont faits avec des viroles de vieux pinceaux, on ne jette rien chez Jacques... tout peut trouver son utilité.
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La crémerie : là, toutes les sortes de fromages sont en vente. Les écritures sont faites avec des lettres de transfert genre Decadry et Mecanorma. Il y a même le fil à couper le beurre (à droite au-dessus du guidon) . Le cageot de choux vous fait envie ? Simple, récupérez des fleurs de mimosa non encore fleuri, laissez-les sécher et vous obtiendrez vos légumes prêts à peindre. Pour le cageot, je vous laisse faire ().
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Ici, on peut voir un couteau posé sur le plateau du gruyère. La majorité des fromages est faite de Plastiline, mais également de pâtes alimentaires pour certains et de simples écrous peints en rouge pour d´autres (le Rouy par exemple)...
Du grand art ! Pourtant, il faut savoir que le vendredi matin, cette maquette a subi un choc, lors d´un violent coup de frein, dû au brouillard. Nous avons effectué les réparations de première urgence avant l´ouverture du salon (“chien-assis” de la partie gauche ainsi que les cheminées arrière à peine visibles sur la photo de droite).
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Décembre 2003

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(Toutes les photos sont © Jidé pour Ptitrain. Les textes sont de Bernard Demont.)

Ptitrain Reportages Expométrique 2003
Ptitrain, l´e-magazine du train éclectique ! — Directeur de la publication : Christophe Franchini.
Rédacteur en chef : Jean-Denis Rondinet. — Rév. 8x287 du 12/18/2003 14:03