“Quelqu´un aurait-il idée de l´équipement de base pour faire de la peinture avec un aérographe ?”
2e partie (Page précédente)
J´utilise, pour l´instant, les peintures Humbrol (au pinceau). Je voulais juste savoir si diluer ces peintures avec du white-spirit était un bon point, ou une hérésie, ou... De plus, il semble qu´Humbrol vende aussi un aérographe (très light, apparemment) et je voulais savoir si des personnes l´ont utilisé, et surtout ce qu´elles en pensent. Je ne me fais pas de fausses idées (ni même d´illusions), un aérographe à 19,50 euros ne se compare pas à celui d´Aztek Christophe
White-spirit : pas du tout une hérésie. Certains sont des inconditionnels du fluide-à-allumer-les-barbecues, parce que c´est un rien plus léger, semble-t-il. Quant à moi, j´y ajoute environ 20 % (à l´oeil) de thérébentine, pour donner un peu plus de pouvoir solvant, au cas où, le toluène marche aussi bien que la thérébentine, mais c´est plus toxique. Juste une recette personnelle, sans publicité.
Pour l´aéro, connais pas. Mais un bon vieil aéro à simple action et mélange extérieur est probablement le bon choix pour un débutant : moins cher, plus simple à utiliser et à nettoyer qu´un aéro “double action-mélange interne”, pour artistes. Du moins si tu veux peindre, par opposition à patiner. Dans ce dernier cas, un modèle plus “subtil” est évidemment indiqué. En confidence, j´ai les deux types, et le haut de gamme n´est plus sorti de sa boîte depuis des années. Affaire d´habitude. — Philippe

Trouvé ce matin un aéro Aztek “simplifié” : modèle 1000s (simple action). Mêmes têtes démontables que le modèle pour les riches ! Et une vidéo-cassette pour apprendre à s´en servir ! Tests à venir sur Ptitrain — à moins que quelqu´un connaisse déjà ? — Amicalement   Jean-Denis
P.S. Aéro arrivé aujourd´hui chez Rougié-Plé : il paraît que les clients se le sont déjà arraché ! Voilà qui est fait : en test, une heure (et trois couleurs) sur un autobus à plate-forme Renault TN6C2 (échelle L.G.B.). Très bonne impression. Voir ici :


On disait il y a une semaine que, pour la majorité des travaux, un aéro à simple action est suffisant et plus pratique (sauf pour la patine). J´en dis maintenant tout autant ! Peintures acryliques “mimo” (pack de 4 x 20 millilitres chez Rougié-Plé : 5,5 euros). Dilution “consistance du lait” avec 50 % eau et 50 % alcool. Essai réalisé avec compresseur d´air. Sur l´aéro, une “gâchette” de grande taille (tout ou rien) et un robinet réglable d´admission de peinture. La boîte, à 45,58 euros (grand magasin, France), comprend l´aéro, une buse (grise, 0,3 mm, pour “usage général) ”, la tuyauterie, différentes visseries pour bombes ou compresseur, outils de démontage-nettoyage, manuel en anglais (qui a été traduit par Ptitrain), cassette vidéo (en anglais).
D´autres magasins qu´“Aérographes Services” ? Je leur ai demandé une doc gratuite par fax selon leur pub dans R.M.F., cela il y a trois mois ! J´attends toujours la réponse... — Michel
Ça prouve qu´ils passent beaucoup de temps avec leurs clients en chair et en os ! Non, je rigole... Sur place, j´ai reçu un bon accueil la fois où j´y suis allé exposer mes aventures. On les retrouvera sur un stand à la porte de Versailles (Salon de la maquette, du 13 au 21 avril prochains). (J´ai aussi trouvé, une fois, un “vrai” Aztek en solde chez Micromark : complet, avec six têtes, pour 99 dollars ! Mais il est à $130 en ce moment : http-//www.micromark.com/ — Amicalement  Jean-Denis
Si tu achètes le coffret du “vrai” Aztek à $130 c´est-à-dire moins de 130 euros, le corps de l´aéro est garanti à vie. Tu peux l´échanger gratuitement s´il lui arrivait quoi que ce soit. Je l´ai déjà fait. Par ailleurs tu peux très bien n´utiliser que la fonction “simple action”. Je doute que le modèle à 45 euros bénéficie de la même garantie. N´oublions pas non plus le prix des réservoirs à siphon (environ 7 euros pièce) et des réservoirs à gravité (environ 5 euros pièce) plus le prix de chacune des têtes que tu acquerras (environ 12 euros chacune). Bien sûr tu n´es pas obligé d´acheter les 8 têtes différentes. Mais tu seras bien tenté par une deuxième (ou une troisième) tête... Surtout si tu loupes un entretien correct de ces chères têtes blondes ou grises ou bleues ou rouges, etc. Quant au compresseur, complément indispensable de l´aéro, si tu ne bidouilles pas comme un pro, tu n´auras pas de modèle sécurisé et silencieux en-dessous d´un certain prix.
Propriétaires de deux mains gauches comme moi, il faut choisir. Il y a trois ans, j´ai englouti le prix d´une semaine de vacances en Suisse dans l´achat d´un “vrai” coffret Aztek (environ 200 euros) et d´un compresseur Silair (environ 300 euros). Je me suis réellement privée de cette semaine. Mais depuis je suis tranquille. Et la Suisse ferroviaire est toujours sublime  :0) — Jeanine

AZTEK IN FRANÇAIS, JUST POUR YOU !!! La traduc des notices des aéro Aztek est en ligne, habilement “ptitrainisée”, comme il se doit  Plus que jamais, le proverbe est vérifié : “Aztek, c´est un cas !” (calembour © Ptitrain) — Amicalement, Jidé
Compresseur : pour en revenir à ce sujet, je vois que je ne suis pas le seul à recommander Mecafer. Voici le modèle à cuve de 6 litres (en usage à mon club), très silencieux, bonne réserve, pression réglable http [URL expirée, N.D.L.R] à 271 euros. Il peut paraître un peu gros, mais je puis vous assurer que les 6 litres partent vite (partons du principe que l´on peint en beaucoup de passes avec de très fines couches de peinture, ce que l´on doit toujours faire :o--).
Fiable. Relativement compact. Peu de vibrations. Equipé d´un mano détendeur et d´un filtre (très très important). La différence de prix avec un modèle à cuve plus petite n´est pas si intéressante que cela, quand on voit les avantages (n´oubliez pas que cette source d´air comprimé peut servir à autre chose !). — Xavier Thiriet
    Il devient vraiment urgent de faire un cours complet sur la peinture à l´aérographe. Succinctement, disons que l´utilisation (diamètre de buse, dilution, pression) est fonction du type de peinture que vous utilisez. Il n´y a donc pas de règle générale. Si vous avez des “fils” en sortie d´aéro, c´est très probablement avec des peintures Interfer, Clarel, Mougel, Railway, France-Train, me trompé-je ? C´est un phénomène classique avec les acryliques à solvant utilisées trop concentrées. Le peinture sort mal, vous avez tendance à augmenter la pression et pof, ça fait des fils. Une seule solution, doublez tout de suite la dilution ! Les peintures à évaporation de solvant de type acrylique ou cellulosique supportent touts les taux de dilution. Elles fonctionneront d´autant mieux que vous serez très dilué (le mélange doit avoir la consistance du lait) et à pression faible (0,8 à 1 bar). N´utilisez des pressions élevées que pour les effets de patine (pression plus élevée = peinture plus matte). Avec les glycéros (Humbrol) vous ne devriez pas avoir de fils, mais des risques de crachotements quand la peinture est trop diluée et que vous avez une pression trop forte. Les glycéros sont très sensibles à la pression et à la dilution. Les cellulosiques sont les plus tolérantes avec la dilution et la pression, c´est pourquoi je les préfère nettement aux deux autres, malgré la nécessité de mélanger les peintures en permanence (les pigments décantent très vite). — Mr. Gégé


Sablage
J´utilise un Air Eraser de Paasche (web Paasche) sur mes modèles en laiton (H0). Les résultats en terme d´adhérence de la peinture sont excellents et valent a eux seuls l´effort supplémentaire ; la probabilité d´abîmer est virtuellement nulle, même sur les matériaux tendres comme le plastique et le métal blanc. Comme n´importe quel outil, il faut apprendre à s´en servir : optimiser la pression, la distance de travail etc., et maîtriser le problème de la poussière générée par l´opération. En ce qui me concerne, je travaille a l´extérieur quand c´est possible, ou du moins sur l´appui d´une fenêtre ouverte. Le modèle est place dans une grande boîte en carton sert àn récolter en partie l´alumine, que je recycle après tamisage. Bonne chance... — Philippe
  Bonsoir à tous — J´ai utilisé également un Air Eraser de chez Paasche pour sabler mes locotracteurs au 1/35. Il n´y a rien a craindre pour les détails ou pièces fragiles. La technique que j´utilise est très proche de celle de Philippe.
Par contre et pour répondre à Bernard, il faut toujours sabler soit à l´extérieur, soit en intérieur mais alors avec une cabine. Ensuite, le produit de sablage étant très corrosif (poudre d´oxyde d´alumine), il est impératif de prendre toutes les précautions d´usage, gants, lunettes et masque afin de se protéger la bouche et le nez afin de ne pas avaler ou inhaler la poudre.
D´autre part, ne jamais laisser de châssis, j´entends par-là, châssis motorisé dans la zone de travail, ou à proximité, même à quelques mètres. La poudre d´alumine est extrêmement abrasive et volatile. Elle se colle et s´immisce partout , et serait alors fatale au bon fonctionnement de votre châssis par la suite...
Enfin, la question n´est pas un problème d´échelle ou de dimensions, mais de compresseur. Il faut impérativement une cuve sur le compresseur, et avoir une pression minimale de 6 bars, sinon vous n´obtenez pas les meilleurs résultats ! Attention, plus la pression est élevée, plus on consomme de poudre aussi. Informations données et conseillées par Aérographes Services lors de l´achat de mon compresseur. — Franck
Un excellent compresseur, origine Aérographes Services...

Mais malgré sa taille imposante et son poids phénoménal, il n´atteint pas les pressions nécessaires au sablage...
Je viens de faire l´acquisition d´un compresseur “Dalbe 150” d´occasion pour essayer de me mettre à l´aérographe. Je veux utiliser ça pour décorer une maquette, patiner ou repeindre du matériel en N. Totalement novice en la matière, je ne sais pas quel type d´aérographe acheter et la peinture à utiliser pour débuter et me faire la main, avant de prendre les “Humbrol ou autres” qui sont assez chères pour jeter. Un virtuose de la patine et du fer à souder peut-il me conseiller en la matière, sachant en plus que je laisserai volontiers à mon petit-fils l´accès à cet outil. Merci à tous. — Edelweiss, Pierre-Henri Bayard
Un virtuose de la patine peut-il me conseiller ? — Le premier coffret double action de chez Aztek, en effet un ami a acheté le modèle simple action chez Rougier sur les conseils d´un vendeur ; au début il a trouvé cela sympa, mais a vite déchanté ; il ne diluait vraisemblablement pas assez la peinture. De plus il utilisait de la peinture acrylique classique qui séchait assez rapidement, ce qui avait pour conséquence de boucher l´aéro... Je lui ai passé mon matériel le temps d´un week-end ; apparemment entre les modèles simple et double action, c´est le jour et la nuit — et ce même au niveau de l´ergonomie... Donc je dirais : pour débuter, le premier modèle double action de chez Aztek avec un set de peinture acrylique Prince Auguste Air (spécial aérographe).
Sinon il y a la gamme Interfer mais, comme je l´ai dit précédemment, certains pigments de chez eux m´ont donné du fil à retordre (création intempestive de toile d´araignées très volatiles qui avaient la fâcheuse habitude de retomber là où il ne fallait pas), évitez principalement le rouge S.N.C.F. et le jaune jonquille. Je n´ai pas encore testé la peinture Railcolor de Gérard Huet, mais cela ne devrait tarder. Par contre, je ne sais pas pour les peinture Railcolor mais, si votre petit-fils est jeune, évitez les peintures Interfer : il m´est arrivé d´avoir sacrément mal au crâne après leur utilisation et ce même avec un masque devant le visage.
À bientôt (j´espère ne rien avoir oublié !) — Jégou Sylvain
P.-S. : Voici un lien pour commander (en Belgique), cela semble moins cher ; je n´ai pas les prix en tête, si quelqu´un peut faire la comparaison : Hostl.com

Apprêt de surfaçage
Bonjour, c´est juste pour une question stupide : l´apprêt de surfaçage, vous le passez avant ou après l´apprêt phosphatant ? Merci...
Cette question n´est pas stupide, puisque que beaucoup de personnes me la posent. Il suffit de comprendre à quoi servent les deux produits.
1° Le “primer phosphatant” (et non pas l´“apprêt” comme on le voit trop souvent par erreur) est un produit d´accrochage qui fonctionne par réaction chimique avec le métal : il doit donc être passé directement sur le métal nu (donc en premier). Il faut le pulvériser en une ou deux couches très fines (quelques microns suffisent). Utilisez de préférence un primer phosphatant monocomposant à séchage rapide (1 heure pour le mien). Autrefois on utilisait des produits bicomposants avec un dosage hyper-précis, ayant un temps d´utilisation de quelques heures et qui demandaient 48 heures de séchage minimum : la galère. [Page web des peintures Huet]
2° L´apprêt de surfaçage est un produit de garnissage, qui s´utilise comme une peinture, donc à passer sur la couche de primer phosphatant. Ce produit se tend au séchage et donne une surface plus ou moins lisse qui “bouche” les petites aspérités. Peut se rendre utile sur les pièces en métal blanc. personnellement je n´utilise jamais ce type de produit (surtout sur des surfaces laiton). Un polissage soigné avant peinture me semble préférable : il faut savoir “perdre” du temps à poncer, polir, reponcer, repolir... avant de passer aux opérations de décoration. — Mr Gégé [Gérard Huet]
Collationné par
Michel Canton
Août 2003
À suivre !

Note — Les textes ci-dessus n´engagent pas la responsabilité du magazine Ptitrain. ni celle de leurs auteurs, ni celle de personne ! Les photos sont © Ptitrain ou copiées chez les fabricants.

Ptitrain, l´e-magazine du train éclectique... — Directeur de la publication Christophe Franchini.
Rédacteur en chef Jean-Denis Rondinet. — Rév. 12.08.2003 23:34