Petit cours de “veroboarding” (suite)

Un de nos lecteurs nous signale l'existence de logiciels gratuits d'aide à la conception de circuits Veroboard : c'est ici... Merci, Chrisma !
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13 Le fer à souder est équipé d’une panne (embout chauffant) très fine. Celui-ci, par exemple, est mon préféré, un J.B.C. de 32 watts avec une panne d’un millimètre.
14 Une éponge humide sert à tenir la panne dans un état de propreté indispensable. On la frotte sur l’éponge à chaque série de soudures. Elle doit être toujours immaculée — c’est un secret important 
15 Le fil rouge est soudé. Il ne craint pas la chaleur, donc on prend son temps, pour obtenir un beau cône de soudure bien brillante, pas granuleuse, pas matte, une connexion bien “mouillée” par le métal en fusion. Si le résultat est mauvais, on peut réchauffer une deuxième fois, et ajouter du métal si nécessaire. Prenez votre temps ! (Je l’ai déjà dit ? Eh bien, je le répète !)
16 L’excédent de fil est coupé bien à ras avec une pince coupante de très bonne qualité (toute tentative d’acheter un outil chinois, pas cher certes, mais merdique, est condamnée par avance). Ici une pince Xuron dont l’utilisation est un vrai plaisir...
17 Pour les composants fragiles ou qu’on pense devoir échanger un jour, utilisez des supports ! Ça ne coûte rien à notre échelle (même si ça revient quelquefois aussi cher que le composant lui-même, ça reste dans la fourchette “un quart d’euro”). Ci-contre nos préférés (quoique chers), des supports longs, dits “à wrapper” (1).
18 Voici un bout de support à wrapper à quatre pattes, une fois soudé.
19 Après soudure, on coupe l’excédent des pattes (modélistes, mettez de côté ces petits bouts de cuivre carré étamé : ils font merveille dans plein de montages de kits et matériel roulant — même remarque pour les queues de leds !).
20 Le fraisage destiné à isoler les pistes peut être fait après soudure, aussi bien qu’avant. Pour moi, ça dépend de l’encombrement de la carte ; au début, quand elle est presque vierge, vide, sans repères, j’ai peur de faire mes fraisages au mauvais endroit ; aussi les fais-je pendant la soudure.
21 Voilà le travail “à la chaîne” qui commence... ATTENTION ! C’est là que les c*nneries vont commencer, quand on travaille longuement sur des choses, avouons-le, sans intérêt ; dès que l’on se désintéresse, on doit s’arrêter et reporter la suite au lendemain ! On n’est pas à la minute !
22 À certains endroits (que l’expérience vous permettra de connaître ;¬), je ne coupe pas à ras les queues de certains supports...
23 En effet, un petit morceau de queue permet de fixer facilement les pinces crocodiles miniatures qui serviront, dans la phase de tests, de mise au point (ou, hélas, de “débogage” ) à connecter des voltmètres ou des “sonnettes”.

24 Et ça continue : soudage, fraisage, et nettoyage consciencieux des débris métalliques à l’aide d’une petite brosse.

La suite


(1) Nous donnerons bientôt un cours de “mini-wrapping”.

T.T.T.
Ptitrain, l’e-magazine du train éclectique. — Directeur de la publication : Christophe Franchini.
Rédacteur en chef : Jean-Denis Rondinet — 7/11/09 19:17