Petit cours de “veroboarding” (fin)

Un de nos lecteurs nous signale l'existence de logiciels gratuits d'aide à la conception de circuits Veroboard : c'est ici... Merci, Chrisma !
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25 Alors que les straps (cavaliers réunissant électriquement deux zones) destinés à l’alimentation seront tirés de fils rigides épais (6 à 8 dixièmes de millimètres), les straps véhiculant des signaux à faible courant peuvent être tirés de n’importe quel fil très très fin (récup de fils téléphoniques, par exemple, ou fil de wrapping).
26 S’il n’y a pas de risque de contact entre deux zones, on n’a même pas besoin de laisser l’isolant des fils ; voici un strap miniature posé entre deux pistes...
27 Ses fils, légèrement tordus pour éviter la chute, sont soudés sur la face cuivrée.
28 Code de couleur encore : ces fils allant vers le “plus 12 volts” sont rouges, sur le schéma imprimé comme en réalité... Bien sûr, ça n’est pas une obligation technologique — c’est juste une petite assurance anti-erreur !
29 Des fils peuvent se chevaucher à moitié ; on gagne ainsi de la place (souvent, les plans de Veroboard paraissant dans les magazines laissent plein de place vide, avec 100 centimètres carrés consacrés à un malheureux circuit intégré... Dans la réalité, un Veroboard intelligent prend aussi peu de place qu’un “vrai” circuit imprimé !).
30 Ces fils au parcours “contorsionné” ont été pliés directement sur le schéma d’implantation que nous avons imprimé, puis mis en place, donc sans souci. On joue encore sur couleurs... Pas deux fils jaunes au même endroit...
31 La carte est finie, mais encore sans ses composants fragiles. C’est le moment de comparer la réalité et le schéma imprimé. Vérifiez, re-vérifiez, re-re-vérifiez, prenez votre temps !
32 Branchez le “plus” et la masse, testez à la “sonnette” qu’ils arrivent bien où on les attend. Quand tout est O.K., on place les composants fragiles...
33 Ici, deux micro-relais et deux “jumpers” destinés à personnaliser la carte (les jumpers sont des cavaliers, comme les “straps”, mais amovibles, la plupart du temps pour permettre un codage).
34 Ultime test : une quelconque loupiote est branchée sur la sortie, le “plus” et la masse sont branchés... Ouiiii ! ça marche !!!
35 Puisque c’est une carte de décodage pour la Télécommande du Troisième Type, la carte va rejoindre le “fond de panier” (un bien grand mot, vachement professionnel, pour désigner une carte accueillant plein de cartes enfichables grâce aux connecteurs HE-9)...

36 ... qui est lui-même une grande carte Veroboard vissée sur un châssis en Meccano ! L’autre carte est le récepteur de Velleman (lui, il n’est pas encarté car on n’a aucune raison de le démonter un jour).

FIN.


T.T.T.
Ptitrain, l’e-magazine du train éclectique. — Directeur de la publication : Christophe Franchini.
Rédacteur en chef : Jean-Denis Rondinet — 7/11/09 19:17