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On voudrait
commander un de nos séquenceurs à 4017,
non pas avec une horloge répétitive,
mais à la main par un simple bouton poussoir. On appuierait une fois, le
4017 avancerait d´un cran ; on appuierait une deuxième fois, il avancerait
encore, etc.
Ou bien on voudrait qu´un
train lui-même fasse avancer d´un cran le séquenceur, qui dès lors
s´arrêterait et attendrait le passage d´un convoi (détection par pédale,
infrarouges, etc.)... |
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On
pourrait supposer que tout cela est simple et on installerait (selon le schéma A
ci-contre), un poussoir branché
sur le plus et dont la sortie s serait directement reliée à
l´entrée du séquenceur (borne 14 du 4017).
Hélas, trois fois hélas !
Sans qu´on s´en soit jamais rendu compte (car nos yeux sont trop lents
pour le voir), un bouton poussoir quel qu´il soit (note 1) n´établit
jamais un contact franc et unique. Quand il est manipulé, son contact rebondit,
véritablement, plusieurs fois comme une vulgaire balle de tennis qu´on jette
par-terre ! Cette situation dure quelques millièmes de secondes, c´est pourquoi
on n´a jamais remarqué ces minuscules clignotements...
Manque de chance, l´électricité,
elle, fonctionne au quart de poil (au milliardième de seconde) : un compteur qui
recevrait les impulsions émises par ce bouton poussoir en compterait deux, trois ou sept
(le nombre des rebonds n´est pas connu, non plus que ceux
de la balle de tennis). Et notre séquenceur avancerait donc d´un nombre inconnu
de crans.
Est-ce sans espoir ? Oh,
que non , le Meccano
électronique est là !
La figure A
figurait le montage ultra-simple, mais à rebonds dangereux. Dans le dessin B ci-dessous
(qui va nous familiariser doucement
avec l´emploi des graphiques), on voit ce qui se passe à la sortie s :
Quand le poussoir est appuyé,
le point s passe de zéro volt à douze volts, puis redescend à
zéro, puis remonte... le tout pendant quelques millisecondes.
Les impulsions sont figurées en bleu, on en compte trois (mais ça pourrait être
quatre ou huit, avec le même bouton et avec le même doigt !). Quand on a relâché
le poussoir, la sortie est retournée à zéro. La compréhension de
cette notation où la tension figure verticalement, et où le temps s´écoule
horizontalement, est la clé de beaucoup de problèmes et nous l´utiliserons
souvent. |
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Nous allons munir le bouton poussoir BP de deux composants, une
résistance R et un condensateur C,
destinés à ralentir ses réflexes. Voyez la figure C
ci-contre. Le poussoir est relié au plus d´un côté. Quand
on appuie dessus, du courant passe et va vers le condensateur, qui se comporte un peu comme
une batterie, comme un accumulateur, comme un réservoir.
Quelques millièmes de
seconde plus tard, un rebond parasite a lieu et le courant ne passe plus par le BP ! Pas
grave : le condensateur restitue sa charge (en se vidant dans
la R) et la sortie s est toujours à plus 12 volts... À
la sortie s, les rebonds sont donc gommés par l´action
du condensateur.
Le choix des valeurs de la R
et du C garantit que l´impulsion de sortie sera toujours plus longue que l´ensemble
des petits rebonds et, donc, qu´il n´y aura qu´une seule
impulsion en sortie. Quand le poussoir est relâché, la sortie ne passe pas
instantanément à zéro, il faut attendre que le C se soit vidé totalement.
Sur le mini-graphique à
droite du schéma , on voit
une impulsion sur la sortie s, impulsion unique et qui se termine petit à
petit, en biseau, pas franchement... C´est cette impulsion (d´une durée moyenne
d´une demi-seconde) qui sera fournie à notre séquenceur 4017. |
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C |
1O µF |
R |
1O k |
BP |
Bouton poussoir quelconque, pédale, I.L.S... |
Et aussi : alimentation 12 volts (p. ex. alim020
du Meccano électronique) |
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