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JacquesJ (rappelons
qu´il est responsable B.E.A.U.MEC, “Bureau d´études accessoires et utilitaires
Meccano”) nous envoie ce montage simplissime, qui devrait faire “craquer” pour
l´électronique le plus réactionnaire de nos lecteurs  !
On pourra grâce à lui animer une section de réseau comprenant une navette
ferroviaire  faisant automatiquement un aller-retour
entre deux terminus.
 C´est un va et vient simple à base
de 555 (un vieil ami de nos lecteurs), avec juste un relais : soit treize composants très
courants et un simple transfo de train classique avec ses deux sorties, l´une continue (dite “traction”),
l´autre alternative (dite “accessoires”). Et encore les deux leds et leurs résistances
sont-elles facultatives, simples témoins figurant sur le poste de contrôle afin que
l´opérateur puisse suivre le cours des opérations si une portion des voies est
cachée.
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| Le seul réglage est
au niveau de la résistance ajustable (ou potentiomètre) pour régler la durée
de basculement du relais (les valeurs sont calculées pour une durée de trente secondes à trois
minutes. Cette période doit comprendre le temps du trajet plus le temps d´arrêt
en gare). |
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Afin de sacrifier à la coutume Ptitrain de
baptiser les inventions d´un nom unique au monde (une bonne idée quand on veut suivre
avec Google les avatars de nos Famoise, Balbid
et autres Rovdan !), le montage (qui aura des successeurs, plus sophistiqués) aura pour
nom JvJyrtourne, abréviation de “J´en viens et j´y
retourne”, qui possède l´avantage de compter deux JJ comme les initiales de son
créateur et la racine “gyr” qui veut dire “tourner”. (Si c´était
une agence de “communication” qui avait trouvé ça, on ne compte pas les
millions d´euros que ça nous aurait coûté !)
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Principe |
Pratique |
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JacquesJ a fort justement récupéré le
montage le plus simple possible autour d´un 555, qui a paru dans nos pages Meccano il
y a quelques années déjà (voir ast555m). Ce minuteur
précis et peu coûteux est cadencé par un condensateur de 100 microfarads et une
résistance ajustable d´un mégohm (notez la résistance “talon” de
220 k qui évite de mettre par une mauvaise manip l´ajustable à zéro).
Il allume successivement les deux leds et fait “clignoter” un relais au rythme réglable
grâce à la résistance ajustable. Une diode 1N4148 aux bornes du relais empêche
celui-ci d´engendrer des courants nuisibles.
Le relais est un “deux R.T.” avec
deux contacts travail (T1, T2) et deux contacts repos (R1,R2) reliés à la sortie continue
(traction) de votre bon vieux transfo de train Jouef, Fleischmann ou autres. Les contacts communs
(C1, C2) du relais sont reliés à la partie milieu de la voie en navette (fils bleus).
Mais, aux deux extrémités de cette
voie correspondant aux arrivées en gare, on a sectionné un des rails et on a fixé sur
cette section une diode un ampère (1N4007 ou similaire) dont l´action est la suivante :
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 Soit
un train en pleine voie, qui se dirige vers la gare 2. Dès qu´il passe sur la section
coupée (après la diode de droite  ,
donc) il ne reçoit plus de courant d´alimentation et s´arrête.
Quand
le sens du courant change, la même diode de droite fournit du courant au train arrêté,
qui repart.
Quand
le train arrive, dans l´autre sens, sur la section de gauche, de nouveau une diode (celle de
gauche) lui coupe de nouveau son énergie, il s´arrête.
Puis
le sens de marche change, le train repart en sens inverse, etc. |
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Principe |
Pratique |
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Le montage sera alimenté en 12 volts continus
grâce à notre désormais célèbre alim020 et
soudé sur un petit morceau de circuit imprimé Cimec — mais...
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... pour permettre aux lecteurs
de récupérer une alim de train standard, JacquesJ a prévu le petit montage ci-contre :
un pont de diodes redresse le courant alternatif ; ce courant est lissé par les deux
condensateurs (un gros se charge de lisser le 50 Hz, le petit se charge d´éventuelles
pointes de tension dues à des parasites).
À la sortie on trouve une quinzaine de
volts courant continu. |
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Dans l´état
actuel, ultra-simplifié, du montage on ne gère pas le ralentissement avant arrêt
ni l´accélération progressive . Choisissez donc des locos ayant des mécaniques
bien souples et rodées !
Lors du tout premier essai, si le train ne s´arrête
pas au niveau de la diode, il suffira d´ inverser le bouton de sens de marche au transfo et
tout rentrera dans l´ordre !
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Attention : certains
transfos délivrent une tension alternative bien loin des valeurs inscrites sur leur boîtier ;
ainsi certains Fleischmann sont plus près de 18 volts que de 14... Après le redressement
et le filtrage cette tension peut donc frôler voire dépasser la limite de sécurité du
555. Dans le doute, ayez donc recours au petit ajout du schéma 1b  ci-contre.
Un étage chuteur constitué d´une R de 220 ohms et un C de 47 microfarads
vont permettront de dormir tranquille. |
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Pour les premiers tests, le montage est
fait sur une plaque d´essais sans soudure  ; une fois
tout en ordre, résistance et condensateur choisis, les composants sont mis en place et soudés
sur un circuit imprimé, qui va prendre beaucoup moins de place !
(Rendez-vous sur la page Composants du Meccano électronique pour
connaître les références de ces composants chez deux vépécéistes
conseillés et les prix couramment constatés.) |
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| 1 x C.I. |
555 |
| 1 x pont de diodes |
moulé, un ampère |
| 1 x diode |
1N4148 ou 1N914 |
| 2 x diodes |
1N4007 |
| 1 x condensateur |
10 nF |
| 1 x condensateur |
10 µF, 25 volts |
| 1 x condensateur |
100 µF, 25 volts ; augmenter cette valeur pour augmenter le temps |
| 2 x leds |
couleur et taille au choix |
| 1 x résistance ajustable |
1 MΩ |
| 1 x résistance "talon" |
220 kΩ |
| 2 x résistances |
1 kΩ |
| 1 x relais |
12 volts, 2 R.T. |
Et aussi : un support (facultatif)
pour le C.I., un transformateur classique avec sorties continue et alternative (Jouef, Roco, Fleischmann...) |
JacquesJ peut fournir aux ptitrainistes le kit
complet à monter avec son circuit imprimé pour 10 euros (oui, vous avez bien lu !),
frais d´envoi compris (prévoir un délai minimal de 15 jours pour la livraison)
ou la platine toute montée pour 12 euros.
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Quoique JacquesJ soit la mère porteuse du
projet Cimec (circuit imprimé standard pour tous
les montages de Ptitrain), il a gardé la curieuse coutume
de fabriquer lui-même ses circuits, avec photographie, gravure, nettoyages, etc. — et
ce avec un circuit différent pour chaque schéma... Il nous invite à en faire
de même (qui l´aime le suive !  )
et nous a donc transmis ses implantations, prêtes à être gravées (juste
un aperçu ci-dessous ; les originaux seront mis en ligne plus tard dans la partie Photos
de la liste PtitrainMatique).
Voilà ! La liste Ptitrainmatique
est là pour répondre à d´éventuelles questions de tous nos lecteurs... |
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Ptitrain 
