Le camp des Matelots, c´est
un véritable musée en plein air, un musée de pièces ferroviaires pour
beaucoup “dans leur jus”
(car on sait que la conservation du patrimoine n´est pas le but premier des armées :
pas le temps, pas les moyens, pas la mission quoique cela puisse changer,
voir la Delpat plus bas).
C´est donc l´occasion rêvée d´engranger des vues
de décors hautement patinés ... |
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 Même
chose pour les véhicules : l´occasion de toucher du doigt un vrai châssis de vrai wagon,
non “interprété” par un fabricant de modèle réduit... |
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L´occasion de jouer aux devinettes avec un copain : bogie américain ? Mais pas un Diamond habituel !
Et avec un frein à main embarqué sur le bogie ? (Christophe Dufrenoy nous écrit : Les
bogies Diamond ne sont pas une exclusivité U.S., ce type de bogie était un modèle standard de l'O.C.E.M.) |
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 Les
réponses aux énigmes sont souvent données par la fonderie vue de près... |
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 Un
autre mystère : quoi et comment ? Quel accident a pu tordre à ce point le
bas des plateaux de ce wagon les quatre tampons, qui plus est ! Mon camarade Étienne Josse
suppute que la torsion serait volontaire et d´origine... Mouais, je suis pas convaincu... |
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 Abîmés
à ce point, on voit rarement, mais pourquoi ?... Bon sang, mais c´est bien sûr c´est
parce que le caractère même du lieu de stockage interdit tout graffiti ! Génial ! |
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 Du
coup, des inscriptions réapparaissent après cinquante ans de couches de peinture... |
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Wagon mystère, caisse sûrement “maison”, bogies U.S. (ou O.C.E.M., donc...), tirants comme
sur un T.P., mais essieux à rayons à l´allemande, époque II ou mieux ? |
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 Un
KKw bien connu, bien retapé. |
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 Un
autre U.S., bogies “basic” (c´est marqué dessus !)... |
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Un U.S.T.C. de 1945 (U.S. Transportation Corps), dont la citerne a été séparée du châssis
pour restauration. La peinture jaune des extrémités fait penser à l´utilisation comme réservoir
dans un dépôt S.N.C.F. (d´où le nom, en argot, des “culs jaunes”). |
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 Le
célèbre Dodge WC51 de l´U.S. Army (1942-1945) est présenté cette année
au repos et hors rails en effet, cet engin est rail-route, avec une direction qui
reste fonctionnelle, même lorsqu´il est roule sur une voie ferrée ! |
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Qui dit “voies ferrées
de campagne”
( de campagne... militaire) dit voie étroite, et de tous les écartements possibles...  |
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 Wagon
couvert blindé en cours de restauration à l´aide de la Delpat (délégation
au patrimoine de l´armée de terre) : le châssis est un P.L.M. d´avant
la Première Guerre, la caisse est en acier et le toit présente des ouvertures pour
le passage des munitions (obus et gargousses) ; ce wagon accompagnait les pièces de l´A.L.V.F.
(artillerie lourde sur voie ferrées, calibre 340 à 400 mm). Sur le plan ,
on voit que la voie était creusée sous le canon pour permettre son pointage (jusqu´à
65 degrés) et le recul. |
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Toujours beaucoup de jaune, couleur des travaux
publics. Ici , ce que nous appellerons un “épousseteur
de voies”, faute d´en savoir plus un engin qui nous serait bien utile à l´échelle !
(Le plus célèbre des Tarbais, Bruno
Pérès, nous écrit : Je pense qu'il s'agit d'une ancienne régaleuse. En effet,
celles-ci sont toujours équipées d'une brosse, et il me semble apercevoir une lame sous le châssis.) |
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Enfin (pour vous préparer
à la transition vers le modélisme, objet de nos prochaines pages), dans la catégorie
qui nous est chère
(sympa-rikiki), ce
rouleau compresseur miniature télécommandé... Avec
un émetteur comme un jouet, on le pilote à l´intérieur
de tranchées pour en compacter
le sol... |
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