Gesu, reviens !
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Ne donneriez-vous pas le p´tit train sans confession à un homme qui porte une telle cravate ?
À chaque apparition de Robert Gesuelli dans une expo, on est toujours aussi étonné, amusé... et bien accueilli !
Tant et si bien que, même si nous avons pour politique de ne pas repasser d´année en année les mêmes photos, il est des exceptions — par exemple pour ceux qui ne présentent jamais deux fois la même chose !
(L´excellent site web Kit Carton présente une page avec plein de liens concerant notre héros du jour.)
Cette année R. Gesuelli s´est inspiré des exploits tarifés d´une des premières locomotives, exhibée tel un numéro de cirque, à Londres, à Euston Square, en 1808.
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Cette machine, construite par le célèbre Richard Thewithick, emmenait un simple landau à quatre roues ; les visiteurs qui avaient payé pour pénétrer dans l´enclos fermé par des palissades, pouvait y faire quelques tours. Cette attraction était appelée Catch Me Who Can (m´attrape qui peut)...
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La machine réelle ne traînait pas de tender, son approvisionnement étant fait lors des arrêts. Le modèle de Robert Gesuelli fonctionne vraiment et tourne sans fin — sinon sans faille  — sur des rails imités des véritables cornières de fonte de trois pieds de long qui furent les ancêtres de nos voies actuelles.
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La loco est en carton, même les rayons des roues et les bielles... C´est la solution du “landau-moteur” qui a été retenue pour donner plus de place au moteur et à ses volants d´inertie. Le bloc-moteur peut être adapté à plusieurs carrosseries, ce qui est un stratagème utilisable pour toutes les échelles... (Doc Toofoo vous expliquera un jour pourquoi tous ses tenders Nord ont des qualités semblables et comment une vieille Pacific Rivarossi fait jeu égal avec une141-P Jouef...)
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Bien sûr, l´attraction au 1/87e, c´est surtout les personnages, la grande spécialité du maître des lieux.
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Pour reproduire la réalité londonienne du début du XIXe, il a consulté des livres anglais sur le costume et sur la mode...
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Et il n´est pas peu fier, à juste titre, de ses ladies avec la taille relevée jusque sous la poitrine, comme, à la même époque, nos élégantes à nous, de l´autre côté du Channel.
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Comme d´habitude, on ne nous cache rien de la façon dont est constituée une figurine, du début (une feuille de carton) à la fin, avec toutes les étapes. Rien ne nous empêchera donc d´en faire autant...
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Petit clin d´oeil vers notre quotidien d´aujourd´hui , voici des meufs plus contemporaines, l´une avec son nombril à l´air, l´autre en tenue de Miss, avec son chaperon chapeauté, vous avez reconnu Mme de Fontenay !
Quand nous aurons ajouté que le diorama est auto-alimenté par des cellules solaires (avec une batterie tampon), et donc aussi écologique que transportable, et que tout cela était présenté sous l´égide du Rail Club de Meaux, vous saurez tout... Vivement les futures expos — Gesu, reviens souvent !
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Décembre 2004
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(Toutes les photos sont © Jidé et Jacques Jugnon pour Ptitrain.)

Ptitrain Reportages Expométrique (4)

Ptitrain, l´e-magazine du train éclectique ! — Directeur de la publication : Christophe Franchini.
Rédacteur en chef : Jean-Denis Rondinet. — Rév. 8x287 du 12/11/2004 21:54