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On est accueilli par cette loco LGB
fonctionnant réellement au fond d´un aquarium : son nom ? Titanic 2 !
De la cheminée sortent force bulles, et l´embiellage tricote autant qu´il peut ! Ses inventeurs ? Le G.A.G.,
Groupe d´activité de l´échelle G !... Sur leur réseau, une camionnette
de l´Hospice des gens A. G. !
À la vue de ce “logger”
arrivé en direct des forêts états-uniennes, j´ai également souri au gag à la Dubout : |
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Eh bien, croyez-moi, il ne
fallait pas ! Cet assemblage hétéroclite (qui peut fonctionner réellement à la vapeur, chauffage au gaz) autour d´une
chaudière verticale de bateau, c´était ce qu´on fabriquait réellement, de bric et de broc -- m´explique avec passion l´exposant
du Gemme de Toulouse. Le nom du réseau : Wood Pecker...
ce qui veut dire “pic-vert” mais représente surtout les noms des créateurs : Pragnon, Everyman, Cénac, Klein,
Exploitation & Railroad...
Gag aussi sur le stand du sérieux Interfer:
j´ai vu “le slip du Général” ! C´est le nom que donnaient les cheminots à la décoration tricolore en forme...
de culotte qu´arborait la rame spéciale du général de Gaulle lors des déplacements présidentiels et que la firme a mise
à son catalogue. |
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Pas gag du tout, mais prodige de technique et de miniaturisation, cette grue de carrière qui charge inlassablement ses
cargaisons de sable dans une rame de wagons H0e. Le sable est réel, et la grue est entièrement articulée. Bien sûr, tant
qu´on y était, la scène est entièrement sonorisée avec petits z´oiseaux...
Le réseau s´appelle Quarry Sidinget
c´est aussi un défi Gemme, oeuvre de Bruno et Alain Duchesne.  |
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Remarquées pour la première
fois (honte à moi ! même les Américains les connaissent et leur achètent par correspondance !) les productions
de M.A.T., Maquettes d´art de Touraine... Des véhicules en résine, des bâtiments, des accessoires
et un accueil très sympathique : comment ont-ils vu que j´allais acheter par erreur un assortiment de caisses en bois
au 1/35e ? Parce que j´avais regardé très longtemps leurs voitures H0 et qu´ils ont préféré me prévenir
de ma supposée méprise ! Gentil, car des caisses, franchement, on peut se tromper... Ils ont un très gros catalogue...
Beaucoup de détaillants britanniques exposent et vendent leurs
productions en voie étroite ; toutes les revues et les éditeurs sont là (j´ai trouvé un bouquin de Clive Lamming que
je ne possédais pas : extraordinaire, non ?) ; d´ailleurs la
liste des exposants est impressionnante.
De passage chez L.S.L., j´admire
leur nouvelle rame T.A.R. — en sanglotant puisque je n´aurai jamais la capacité de construire et surtout de peindre
un objet comme celui-là. À tout hasard, je m´enquiers s´ils vendent aussi du “tout construit”. — Mais
bien sûr, Monsieur ! — Mais ça n´est jamais indiqué dans les magazines !— C´est qu´ils font mal leur
travail !
Les prix ? Doux : le prix du kit est grosso modo
multiplié par deux, et le délai est d´un an — juste le temps de faire des économies ! Hélas, le T.A.R. m´est
une fois de plus refusé, question de rayon de courbe de mon réseau... Je me rabats sur un A.B.J. rouge et crème. Dans un
an, promis, tout monté et peint, pour mes courbes de 50 centimètres de rayon...
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Un gag encore ? Non, un clin d´oeil : c´est pas si souvent qu´on parle breton sur les réseaux ! Le “marc´h
du” n´est pas souvent en vedette ! Voilà, en V.O. bretonnante, la maquette en H0e de Benoît
Evellin, “junior” de quinze ans...
Le soin du détail est très sympathique : dans l´épicerie
(“bevidigezh”), un objet est même marqué de
l´emblème “gwen ha du” ! (On saura plus tard que ce réseau a été couronné par le G.E.M.M.E.) |
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Voilà, juste de premières
impressions à chaud. Ptitrain a été bien accueilli : on sent qu´Internet a le vent en
poupe chez les artisans les plus futés... Mais “trop peu de sites en français”, disent-ils (1)... Et votre
fidèle serviteur JiDé a même été honoré du nom d´“incontournable” par le rédacteur en chef d´une grande
revue sud-bretonne de modélisme Demain
samedi, l´équipe tout entière de Ptitrain part en commando pour vous raconter la suite !
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(1) Notez bien que, sur le
précieux site Internet de Gérard Huet, on peut retrouver
les adresses ou les pages de nombreux artisans, leurs catalogues, leurs prix, des photos... |
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