 |  |  |  |
“Dzoing...” 5 heures 15,
dimanche matin, le réveil m´arrache à un profond sommeil je rêvais
d´une grasse matinée ! Un saut sous la douche, puis je charge mes modules extérieurs
du P.G.P.D.M. dans mon coffre .
Départ sur l´autoroute, vide, pour retrouver Christophe
Beuret, 90 km plus loin, à Neuchâtel. Transfert du matériel dans son véhicule.
Et
nous voilà partis pour une session Ptitrain, fort sérieuse, à Eschenbach,
194 km plus loin, en pleine Suisse allemande. |
|  | |
Le but avoué : faire circuler des trains sur quatre réseaux indépendants électriquement et ayant des normes différentes :
 oNeTRACK, version à une voie de la célèbre norme américaine
N-Trak ;
 sNs,
Spur-N-Schweiz, une norme qui existe pour une ligne à voie unique ou double ;
 EFIE,
Eisenbahn Freunde Illnau-Effrettikon ;
 Modul4S,
la norme du réseau modulaire des Quatre
Saisons, elle-même compatible (presque...) avec
le P.G.P.D.M., comme chacun sait.
 |  |  |  |
Les
points communs étant le type d´alimentation, courant continu analogique, et l´échelle,
N. Bien évidemment, chacun connaissant la norme du module sur lequel il allait se connecter,
il lui suffisait de créer un module de transit entre sa norme et celle de son voisin. Christophe
et Francis Müller ont créé une interface de connexion, intégrée
dans le module du demi-tour des Quatre Saisons.  |
|  | |
Elle permet de se connecter sur une simple ou une double voie de la norme Spur-N-Schweiz, laquelle
présente la particularité d´avoir les voies qui ne sont pas centrées
par rapport au module. 
À 11 heures, précision helvétique oblige, le module “Automne” des Quatre
Saisons était relié au “reste du monde” et son premier train franchissait sans
encombre l´interface.
L´aventure du P.G.P.D.M. continuait donc avec le “Plus Grand Ptitrain De la Confédération
Helvétique” 
Il était assez amusant de voir les différentes solutions adoptées pour relier
entre eux les modules d´un même participant. Je vous les livres tels quels, sans
me permettre le moindre commentaire si ce n´est celui-ci : dans vos interfaces,
entre vos propres modules, faites ce que bon vous semble ; du moment que ça fonctionne, c´est
que c´est
une bonne solution.
 |
 |
 |
 |
 L´ensemble,
bien que fort modeste, représentait quand même 30 modules pour une longueur de voie
d´environ 50 mètres, dimensions du réseau 14 m x 6 m.
 Voici
encore quelques photos des modules des participants... |
|
 |
|
 |  |  |  | |  | |
Nous
avons continué de jouer toute la journée, sans manger (ça, c´était
très dur !) et avons principalement discuté et testé le rôle des “dispatchers” dans
le fonctionnement d´un assemblage de réseaux indépendants. En gros, il s´ agit
de s´assurer, auprès du prochain “dispatcher”, que la voie est libre avant d´envoyer
ou de recevoir un train. |
 |  |  |  | |  | |
Nous
avons vu que certains goulets d´étranglement se créent et qu´il est donc
important que les réseaux connectés entre eux puissent se renvoyer les trains à travers
des zones de circulation “libres” où aucun paramètre ne vient entraver l´échange,
tel qu´une gare, une zone à simple voie... |
... ou l´endroit où on assemble ces rames avant de les envoyer sur le réseau. Idem pour les boucles de retournement qui doivent être réparties, si possible, de manière uniforme de chaque côté des zones de circulation. Ce jour-là, trois boucles de retournement renvoyaient dans l´autre sens, sur une seule. Donc inévitablement, une surcharge sur un des réseaux.
 |  |  |  | |  | |
Cela
peut être un jeu amusant mais, dans le cas d´une expo, c´est dommage pour le spectateur
qui voit moins de trains passer et le plus souvent arrêtés sur un bloc.
Voilà pour cette fois. Prochain test, en
expo, cette fois. Ce sera les 25, 26 et 27 novembre 2005 à Bulle. Voir
le site Internet pour
plus d´infos.
Meilleures salutations et à bientôt, peut-être...
Santé ! |
|