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Ptitrain
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C.F. réels |
“Correspondances"
bimestriel des éditions Loco-Revue
Numéro 3, septembre-octobre 2002
Par Bruno Duchesne, Éric Fresné, Michel Harouy, J.-G. Jeudy, Jacques
Maribon, Thierry Leleu
et les signatures habituelles...
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Sommaire. — Quand Raoul Dautry
rêvait d´harmoniser le rail et la route. — 1956, l´âge
d´or de la vapeur Ouest. — Couleurs de l´Ouest. — La France
du “coussinet” (rail). — CC-7000, la cathédrale de Paul
Arzens. — Les filles des CC-7000. — L´éphémère
odyssée des tramways à vapeur parisiens. — La râperie
de Cramaille. |
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Troisième
livraison de ce nouveau magazine bimestriel, le plus long à lire de tous
ceux auxquels je suis abonné ! On sait
que le but de l´éditeur, c´est de parler de la technique du
rail mais surtout des hommes, et les grands noms vedettes de ce numéro sont
Raoul Dautry, le patron du réseau de l´État
qui fut chargé d´établir, en 1934, une réglementation
nationale pour harmoniser la concurrence entre le train et le camion. Rien n´est
simple... et cela aboutit à une tarification complexe qui créait
par exemple une différence tarifaire entre les “chaussures à
clous” et les “chaussures cousues” ! La guerre arriva trop
vite pour qu´on en juge les résultats...
On apprend entre
les lignes (Correspondances fait à juste titre un usage intense des
hors-texte et encadrés) la tactique utilisée par le réseau
de l´État pour améliorer les correspondances entre les omnibus
et les express — une automotrice “de ramassage”
qui courait de gare en gare à 120 à l´heure de moyenne mais
avec des accélérations foudroyantes, précédant l´express,
lui aussi à 120 km/h... Cette situation délicate (qui eût
plu à Zénon !) demanderait à être simulée
sur nos réseaux miniatures, pourquoi pas ?
L´autre grand
homme est Paul Arzens, le fameux dessinateur chouchou
de la S.N.C.F., et dont les épures régnèrent sur les chemins
de fer, des années 40 jusqu´aux années T.G.V. ! C´est
ses travaux autour de la CC-7000 championne du monde que dissèque Loïc
Fieux aujourd´hui. On a peine à croire que dans les compétences
d´un simple “barbouilleur” puissent entrer, entre autres, la position
de la conduite de frein, voire le nombre des pantographes ! Sur les tenants
et les aboutissants ce métier insolite, le hors-série de Loco-Revue
consacré au “design” des T.G.V. nous avait pourtant mis la puce
à l´oreille...
Voici donc quelques
CC auxquelles vous avez échappé au siècle dernier... (Photos
© Arzens/Loco-Revue.)
S´ensuit un
chapitre sur toutes les livrées colorées que la famille des CC-7000
a enfilées, aux Pays-Bas, en Espagne et jusqu´au Maroc, en U.R.S.S.
et en Chine...
 Soyons
tout de même, pour une fois, de bonne foi... Le “barbouilleur”
était aussi un super-technicien, qui par exemple ne roulait que
dans des voitures qu´il avait construites lui-même !
Ci-contre, son modèle “Oeuf”, des années 40 —
véhicule tout électrique, 60 kilos, bulle en Plexiglas
(tout nouvellement créé)... (Photo D.R.) |
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L´âge
d´or de la vapeur Ouest, c´est une douzaine
de pages de tableaux et de photos : dépôts d´affectation,
tâches principales des machines... pendant cette année charnière
de 1956 qui vit mourir la troisième classe. (Vivement la même chose
sur le Nord :—)
Clive Lamming
nous explique la guerre qui opposa pendant un siècle les partisans du “D.C.S.”
et ceux du rail Vignoles : double champignon à l´anglaise, symétrique
ou non, ou patin à l´américaine ? Et d´abord, Vignole
ou vignoles ?
Puis c´est
l´histoire des balbutiements des tramways à
vapeur parisiens, et enfin un exposé exhaustif sur les chemins de
fer betteraviers ; on y voit vers 1910, juché
sur un tombereau de racines sucrières, un Breton en grand uniforme (chapeau
rond, etc.) ! Pour avoir travaillé au Betteravier français
dans les années 1960, je savais que ce journal était trilingue français,
flamand, portugais, mais j´ignorais qu´on eût dû prévoir
aussi le brezhoneg ;¬))) |
