Un caisson accueillant

A force de fréquenter les expositions et de feuilleter les meilleures revues, mon regard ne peut aujourd'hui se résoudre à regarder un réseau sans son écrin. La présence de cet entourage autour de la scène permet au regard d'être capté, dirigé et maintenu sur l'essentiel d'un réseau : la voie et ses abords immédiats.


Faire le caisson, c'est facile

Ma gare de Teste - que je compte rebaptiser pour l'intégrer dans la Compagnie Des Buttes - fait 1m20 de long et 30cm de large; il convient donc de l'insérer dans un caisson à ses mesures.

Toutefois, ma boulimie de modularité, éléments démontables, bref, ma peur du définitif - ca se soigne, docteur ? ;-) - m'oblige à longtemps réfléchir au moyen le plus simple, le plus économique et le plus facilement réversible de construire ce caisson...

Passons d'abord chez notre dealer autorisé en bois et commandons-lui 3 planches de 1m50 par 30 cm. Un épaisseur de 0,8 ou 1 cm convient bien. Les angoissés de la rigidité commanderont du 2cm mais c'est au prix d'un alourdissement du budget et du module. Ensuite, revenons à la maison et branchons la scie sauteuse (indispensable, 20 euros environ) et la perceuse (que vous emprunterez à votre femme bricoleuse...)

La découpe et l'assemblage au moyen de vis prends quelques instants... On vérifie que le support en polystyrène rentre sans forcer...

Des 2 première planches, je tire 2 éléments de 1m20 de longueur qui seront le support et le dos du caisson. Les rebuts de 30 cm serviront à fabriquer les interfaces, que je m'abstiens de percer pour l'instant.

Pour assembler ces planches, j'utilise de simples vis d'une longeur adéquat. Je commence par percer un avant trou avec la perceuse munie de sa mèche la plus fine. Ensuite, avec un simple tournevis, je mets en place la vis qui va solidarisé les deux élements. Il convient de mettre des vis dans tous les axes de travail des éléments les uns par rapport aux autres, soit environ 2 par coin. Je n'utilise ni colle ni clou, afin de pourvoir démonter l'un ou l'autre élément à tout moment. Ce sera utile lors du percage des interfaces.

Un éclairage lumineux

Un tube néon "lumière du jour" et sa règlette : 6 euros en supermarché... Mieux vaut que le tube soit en avant du module, il sera caché par un bandeau...

Le caisson est prêt à être assemblé mais j'installe immédiatement l'éclairage. Pour cela, j'utilise un tube néon fluorescent type "Daylight" - lumière du jour pour les anglophobes - que l'on trouve en supermarché pour 6 euros - chez Mr Bricolage dans mon cas. Ce tube fait 1m10 de long, ce qui est pile la longeur des modules de la CDB, quelle chance ! ;-) Je fixe la réglette sur la planche qui servira de toit au module. Je perce dans ce toit le trou qui laissera passer le fil d'alimentation, ce sera donc discret.

Je réassemble la base, le dos et les interfaces et sert bien les vis. Je pose le toit du module sans le fixer. Comme le tube néon est juste de la longeur du module, il force un peu pour la mise en place. le toit pourrait donc, à la limite, rester non fixé. Toutefois, par mesure de sécurité, j'utilise 2 vis pour le maintenir de toute dérive.

On vérifie que le tube est bien branché correctement... Un caisson vite construit...

En 1 heure, vous avez construit votre caisson. Il convient maintenant de passer aux finitions : peinture en noir satiné de l'ensemble et peinture en bleu outremer de l'intérieur pour figurer le ciel...

A suivre...

 


Notes. — Les tubes néon existent en différentes qualité de lumière. C'est la qualité "lumière de jour" qui convient le mieux à l'éclairage de nos modèles. Eventuellement, il est possible d'associer des spots halogènes pour éclairer une scène particulière. J'y reviendrai ! Chris.
Décembre
2001.
Ptitrain, l´e-magazine du train éclectique. — Directeur de la publication : Christophe Franchini.
Rédacteur en chef : Jean-Denis Rondinet. — Rév. 05/09/2002 13:32