Ptitrain Jidé Toofoo |
Génie + écologie = milliards ! |
Chers amis, je viens vous faire mes adieux...
En effet, je n´aurai plus dorénavant à gagner ma vie en décrivant mes inventions pour les lecteurs
de Ptitrain : j´ai vendu, pour un nombre raisonnable de milliards, l´idée
que je vous montre sur la présente page au célèbre constructeur français du T.G.V., une firme
d´envergure internationale.
Mon invention est destinée à rendre possible la circulation sur voie unique de trains à grande vitesse circulant dans les deux sens. Qu´on se souvienne que l´envergure trop large des lignes traditionnelles à double sens provoque l´ire des écologistes (exemple de la L.G.V. Méditerranée) et des riverains, alors qu´en revanche personne ne s´est jamais opposé à l´agrandissement vers le haut de l´espace offert aux trains rapides. Voici (fig. ci-dessous ) un aperçu non encore finalisé au niveau du design, d´une courte rame du Trans-Europ-Toofoo (le nom n´est pas finalisé non plus au niveau du marketing). (Des trains formés de nombreuses voitures peuvent bien sûr être formés, dételables en atelier uniquement.) Les nez avant et arrière de cette rame peuvent être individuellement relevés, grâce à des vérins électropneumatiques ou grâce à un gros fil à mémoire (choix technologique non encore finalisé). L´essentiel de l´invention tient à l´installation sur le dessus des nez et de la caisse des voitures de rainures à l´écartement standard des rails (1435 mm). Ces rainures sont tapissées de caoutchouc. Sur la coupe c-c´vue ci-contre on voit distinctement (flèche jaune) l´emplacement de ces rainures. Soit (figure 1 ci-dessous ) une rame Trans-Europ-Toofoo A allant dans une direction A, une autre rame B allant dans l´autre sens. La vitesse maximale de ces deux rames est de 250 kilomètres par heure dans le cas de trains de deuxième classe (1). Il sera convenu sur le réseau que les rames allant vers A doivent rester passives, alors que les rames allant vers B doivent, avant un croisement, relever leur nez à l´aide de la technologie qui sera retenue (vérins, fil...). Il est visible (figure 2 ) que les choses vont maintenant s´enchaîner avec une rapidité qui n´aura d´égale que la sécurité... Sécurité absolue : on sait combien le guidage par les rails assure la stabilité directionnelle. Dans les figures 4-5-6 ci-dessous l´opération de croisement a lieu : la rame verte grimpe doucement (dans le cas de trains de 1re classe) ou légèrement plus rudement (dans le cas de trains de deuxième classe). Dans la mesure du possible, on n´effectuera pas cette manoeuvre lors de la traversée de gares, afin de ne pas effaroucher la clientèle. Le croisement sera interdit dans les tunnels non spécialement aménagés à cet effet. Avant la phase 3, le personnel commercial chargé de la voiture-bar aura été prévenu de l´imminence d´une zone de turbulence, afin que les clients puissent finir leur verre au plus vite. Fig. 6, la manoeuvre est quasi terminée , les deux trains poursuivent tranquillement leur course vers le but de leur voyage (fig. 7 ). Gain de temps calculé lors des simulations informatiques : de 20 minutes à une heure, selon qu´il pleuvait ou que le terrain était sec. Sur ce, adieu, chers amis lecteurs, adieu. Ravi d´avoir fait votre connaissance...
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(1) La vitesse est ramenée à 50 kilomètres par heure dans le cas de rames de première classe, de 3,3 kilomètre par heure dans le cas de voitures-lits. N.-B. Tous les schémas sont © Doc Toofoo pour Ptitrain. Tous droits réservés ;-) |
Doc Toofoo Août 2003. |
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Ptitrain, l´e-magazine du train éclectique... Directeur de la publication :
Christophe Franchini. Rédacteur en chef : Jean-Denis Rondinet. Rév. 28-08-2004 0:47 |