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La récupération de composants : trucs et astuces Un nouveau contributeur nous est né ! Sous le mystérieux pseudonyme de « Brønsted », il nous narre aujourd´hui, depuis l´Autriche où il réside en ce moment, ses recettes pour se procurer des composants et des accessoires électroniques... gratuitement !      Bon, il fallait que je m´y mette ! Il fallait car je l´avais promis à Jidé en l´an de grâce… (Non, ça n´était qu´en février de cette année ! N.D.L.R. :-) La voici, ma micro-contribution pour l´équipement électronique de nos réseaux, modules et autres téléphériques (bonjour à l´Helvète !).      En préliminaire, je vous serais reconnaissant de ne pas trop critiquer mon orthographe... (Le reste de ce paragraphe a évidemment été supprimé par le chef du service correction de Ptitrain :-) Question : les composants ça vaut - au final - assez cher, alors peut-on réduire les coûts?       Réponse : peut-être !      1. Mais attention aux composants de récupération. Les microprocesseurs et quelques autres composants sont parfois « pré-usés » par les fabricants pour être sûr que le client changera de machine (exemple d´un écran de PC fabriqué avec une durée de vie réduite à cinq ans par un grand constructeur X qui se reconnaîtra).      Il vaut donc mieux vérifier ce que l´on récupère (les câbles, c´est presque sans problème !). J´ai aussi recupéré du câble téléphonique (quelque cent mètres, en bouts de quelques mètres, par 64 brins couplés, ça devrait me suffire jusqu´à la fin de mes jours !).      2. Bienvenue aux solutions simples qui permettent d´éviter l´achat de composants en surnombre (voir petit montage clignotant à la fin de cet article).      3. Et aussi, bienvenue à la visite des salons professionnels de l´industrie des composants et des machines associées ! Ce point est celui que nous abordons maintenant.      Il existe donc des salons professionnels qui -- comme leur nom l´indique -- ne sont pas destinés au grand public. De deux choses l´une, si vous ne pouvez obtenir d´invitation, envoyez un ami dûment « assermenté » faire le travail pour vous... Sinon, obtenez une carte d´invitation. Quel intérêt ?      Ces salons sont destinés à démontrer les capacités techniques de machines d´implantation, d´impression et d´utilisation de composants ou de cartes. Ces machines ont des débits qui n´ont rien à envier aux brasseries ou Heuriger viennois ! Il n´y a pas de contrôle qualité, aussi le débit est-il porté à son maximum.      Conclusion : au cours d´une journée, se produisent dans l´enceinte de ces salons quelques centaines de milliers de cartes qui finissent à la benne à moins qu´une âme charitable vienne en récupérer quelques-unes !      Voici quelques exemples pour illustrer mon propos : Un rouleau de diodes « pré-emballées » pour utilisation industrielle...   Quelques connecteurs (avec embout mâle-femelle pour le vert), ainsi que des câbles en nappes...    Carte pré-imprimée pour circuits tests...  Carte de composants pour machine d´implantation automatique (il y en avait plus que cela à l´origine, mais j´ai déjà « tapé » dans cette carte)...    Retour sur le point 2 : Pour économiser sur les composants, pourquoi pas des montages très simples ?      Voici un petit montage clignotant qui ne coûte vraiment pas cher et qui fonctionnnera à merveille (un jeu de résistances variables permettrait d´ajuster la vitesse de clignotement) :      Composants : 2 diodes électro-luminescentes (LED) 2 transistors BC337 (ou autres NPN) 2 condensateurs 22 microfarads, 63 volts 2 résistances 330 ohms (orange-orange-marron) 2 résistances 39 kiloohms (orange-blanc-orange) du fil et une petite plaque pour souder de la soudure et un fer (JBC par exemple)      Remarque : il s´agit en fait de deux petits circuits imbriqués.      Montage : relier les deux diodes entres elles (strap), l´autre borne de chaque diode est connectée sur le transistor qui la suit, qui sera lui-même relié de l´autre côté à la borne + du condensateur et à la résistance de 330 ohms qui suit. La grille sera reliée à la borne « moins » du condensateur du circuit opposé (la décharge de l´un pilote la charge de l´autre) et à la résistance de 39 kiloohms. Les sorties des résistances sont reliées entre elles (deuxième strap). Les fils d´alimentation sont connectés aux straps.      Le schéma d´implantation suit dans quelque temps — dès que j´aurai un logiciel apte à faire du dessin mieux que Word :-)))      À SUIVRE DONC ! « Brønsted ».

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A propos de Ptitrain - Directeur de la publication - Christophe Franchini - Rédacteur en chef - Jean-Denis Rondinet