PTITRAIN XXI | ||||||||||||||
Ptitrain Ptitrain XXI |
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J´aime les embiellages pas trop neufs ni étincelants... La première opération est donc en général de peindre les bandages externes de roues et les bielles. « Dans le temps », j´ai essayé différentes mixtures de peinture noire et de peinture « alu » pour retrouver l´éclat sombre des bielles grasses en utilisation courante, mais j´ai, depuis, découvert la couleur « Oily black » (noir huileux) de Polly Scale, une peinture à l´eau très agréable d´utilisation (à acheter chez Déco-Trains rue de Douai à Paris ou par correspondance chez Railway ou Walthers). |
Bien
sûr la peinture va tenter de coller et de
bloquer toute la mécanique délicate
de l´embiellage et c´est pourquoi je
peins la mécanique quand elle est en
mouvement : des petites pinces crocos relient
un transformateur réglé à
très faible vitesse aux bornes du
moteur. Pour la 141, je n´ai pas voulu la
démonter (quel feignant !), et les
pinces sont directement fixées aux lamelles
de prise de courant ! |
Que les roues soient en mouvement facilite la peinture des flancs de bandages sans tremblements ni dépassement : on se retrouve comme sur un tour de potier ! (C´est aussi très pratique quand les flancs sont blancs.) |
Les parties du mécanisme qui (dans la réalité) restent toujours propres à cause du frottement (glissières, piston) seront grattées avec un cure-dent pendant le séchage. Pas de panique, de toute façon la peinture n´accroche pas bien sur le métal (on ne manipulera plus la loco par l´intermédiaire de son embiellage). |
L´autre pas
franchi lors de mon « retour aux
affaires » après vingt ans,
ça a été l´usage de cet
horrible aérographe qui fait
trembler les jeunes modélistes. |
Jusqu´au
jour où j´ai, toute honte bue,
frappé à la porte d´Aérographes
Services, une boutique
spécialisée, où j´ai
raconté toute mon histoire. J´en suis
ressorti allégé d´une somme
coquette et alourdi d´un compresseur
« sérieux » (235 euros,
photo ci-dessus) et du fameux aéro
« new look » Aztek de
Testor, dans sa boîte en bois précieux
(145 euros, ci-dessus à gauche)...
Alourdi aussi de conseils (pressions,
dilutions, etc.). |
Ci-dessus,
l´état de mon bureau après une
petite séance
d´aérographie !!! Quand je pense
à la dame en tailleur Chanel qui fait une
démo de peinture dans la vidéo
qu´Aztek fournit avec son matériel, je
me rends compte que je suis pas encore
arrivé au bout. Et encore, je ne vous montre
pas le lavabo de la salle de
bains :-((((((( |
L´opération
de masquage pour l´aéro est importante,
d´autant plus que je n´ai toujours pas
démonté les roues de la
superstructure. Ce petit
« moule » de masquage fait en
chutes de carton-plume m´a pris une petite
demi-heure. Mais il servira aussi à la
manipulation du modèle. |
Je vais passer une
première couche de noir ; c´est
encore du Polly-Scale, cette fois-ci un
« Engine black », un
très beau noir satiné... |
Ce
caoutchouc s´enlève, après
utilisation, avec la pointe d´un cure-dent
(une opération que je trouve très
amusante...). |
Voilà la
vedette après passage d´un voile de
noir sale à l´aéro, et des
terres à décor :
touches de blanc aux endroits entartrés
(ouvertures de caisses à eau, pompe,
sifflet...), de la terre de Sienne naturelle pour
le mélange « rouille +
poussière de freins » du train de
roues. Le résultat est éminemment
plus subtil, délicat que la peinture au
pinceau, même la plus légère
possible, que je faisais dans ma jeunesse ! En
revanche un dernier passage, de vernis mat, me
paraît indispensable pour protéger la
patine... |
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