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Plaque tournante furtive |
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Pour retourner les locos en fin de coulisse en impasse...
On la tourne à la main. Il n´y a pas de câblage rotatif : le contact se fait sur la tranche, morceau
de circuit imprimé avec deux lames de chrysocale [métal jaune de la famille du bronze ; bon effet ressort ;
bon conducteur électrique NDLR] assurant l´élasticité du contact
sur la partie fixe ; clous laiton reliés au rail
de chaque côté de la partie mobile.
L´astuce pour un contact franc des deux côtés,
c´est l´axe de fort diamètre, un tourillon métallique (support d´étagère)
garantissant l´absence de jeu à l´usure .
C´est la première chose que l´on réalise,
puis on fait un ajustement symétrique de la plaque tournante avant la mise au point des contacts (on travaille au
demi-millimètre) en s´assurant qu´ils sont aussi francs d´un côté que de l´autre
(notez que la partie fixe est en fait une petite platine ajustable) ; en dernier lieu pose de la voie et raccordements
électrique des rails aux éléments du contacteur.
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Amélioration aiguillages Jouef |
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Utilisés ici en coulisse, ces
vieux aiguillages électriques Jouef satisfont finalement le passage de machines fine scale sophistiquées
en garantissant le passage des bissels capricieux.
Il suffit de réduire les lacunes des contre--rails
et des pattes de lièvre par collage d´une fine lamelle de plasticard.
Simplissime, et résultat garanti ! |
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La voie Baby-Trains |
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Nostalgie... Les plus anciens d´entre
nous ont commencé avec cette voie artisanale au mètre. Du fine scale années 60. Les
rails, au code 100 très bombé, sont fixés par des agrafes sur un travelage en presspahn
(carton dense pressé), le tout vendu en kit, rue du Petit-Pont, à Paris, dans le magasin mythique du père
Perrin. J´utilise encore dans les coulisses les reliquats de la quarantaine de mètres achetés vers
1965 pour un premier réseau, aujourd´hui disparu. Le rédac´ chef de Ptitrain
en a reçu un petit morceau, en souvenir de sa visite.
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