La “Télécommande du Troisième Type” (6)
Premier montage, un “walk-around” :
Composants, schémas

Où acheter les composants ?
Si vous habitez dans ou près d´une grande ville, vous irez visiter une boutique spécialisée ; elles sont nombreuses encore — on dirait que la vague informatique n´a pas encore découragé les amateurs de “bidouiller” leurs propres montages, non plus que l´invasion des gadgets asiatiques... Pour trouver la liste de commerces spécialisés, feuilletez le magazine Électronique pratique, qui publie de nombreuses pages de publicité : vous aurez les adresses, une idée des prix, et il ne vous restera que d´aller sur place voir si les vendeurs sont accueillants et compétents.
Si vous êtes perdu dans la campagne ou si vous préférez les achats par correspondance, Ptitrain vous signale (entres autres) deux fournisseurs intéressants par leur gamme. Leurs pages Internet ne sont pas passionnantes, mais leurs catalogues papier sont instructifs et pas chers :
SELECTRONIC, 86, rue de Cambrai, BP 513, 59022 Lille Cedex
Tél. 03-28-55-03-28 - Fax 03-28-55-03-29 - http://www.selectronic.fr
CONRAD ELECTRONIC, Vepex 5000, 59861 Lille Cedex 9
Tél. 03-20-12-88-88 - Minitel 36-15 Conrad - http://www.conrad-electronic.fr
Le tableau suivant vous donne la liste des composants à acheter : en blanc, l´intitulé ; en bleu la référence chez Selectronic ; en jaune, la référence chez Conrad.

Nota bene. — Le prix ne figure à chaque fois que pour l´un des deux fournisseurs ; car Ptitrain ne veut pas se livrer pas à la publicité comparative, qui est encore interdite dans certains pays. Les prix sont en “francs”, une ancienne monnaie utilisée en France au siècle dernier ; divisez par 6,5 pour avoir une idée des tarifs en euros.
Rajoutons à cette liste de la quincaillerie courante chez les modélistes : un bloc de quatre dominos à écartement de 7,5  mm ; une vis de 3 mm et son écrou ; un bout de tôle d´aluminium ou de cuivre d´au moins un millimètre d´épaisseur et même largeur que le circuit ; pour relier le transfo et la voie, le fil souple dont vous vous servez habituellement pour l´alimentation de votre réseau ; et une ampoule 12 volts du genre de celles qui éclairent vos bâtiments.
Si vous achetez en boutique, emmenez avec vous le schéma et la photo du circuit (  fig. 6-3) pour aider le vendeur à trouver des composants de même taille ; mais si, par exemple, ses condensateurs sont d´une longueur autre que les miens, il vous faudra plier leurs fils différemment pour qu´ils rentrent à l´endroit prévu, ce qui n´est pas impossible du tout !
Fig. 6-2. Vous pouvez installer, si nécessaire, des composants de taille différente.
À gauche, le condensateur préconisé ; à droite un plus gros, “arrangé” par pliage des pattes :
Fig. 6-3. Ci-dessous, à gauche, le schéma d´implantation des composants ;
à droite une photo du montage réel. Imprimez-les, servez-vous-en comme modèles :
Un dernier dessin avant de plonger les mains dans la soudure ! J´avais donné, dans la 4e partie de “TTT”, un schéma de principe simplifié (et animé !) afin de bien vous faire comprendre les principes.
Voici (fig. 6-4) le vrai schéma, forcément plus compliqué : vous n´êtes PAS OBLIGÉ de l´étudier maintenant ! Vous pourrez y revenir plus tard, quand tout marchera au petit poil et que vous voudrez en savoir plus pour pouvoir épater la galerie :¬)))

Tr est un transformateur de train électrique, utilisé pour sa sortie alternatif : 14 volts environ.
D1 est un ensemble de quatre diodes, un “pont redresseur”, qui change le courant alternatif en redressé (continu pulsé). Il a deux entrées marquées “AC” (courant alternatif) et deux sorties, l´une marquée “plus”, l´autre “moins” (zéro volt). Ce pont est surdimensionné, car il nous servira dans d´autres montages plus costauds.
C1 (1000 µF, 25 V minimum) transforme la tension redressée en tension continue.
BPa (bouton-poussoir d´accélération) relie le montage au plus via Ra (potentiomètre ajustable d´accélération, 10 kilohms) ; BPf (bouton-poussoir de freinage) relie le montage à la masse via Rf (potentiomètre ajustable de freinage, 10 kilohms) ; BPu (bouton-poussoir de freinage d´urgence) relie le montage à la masse via Ru (résistance fixe de freinage d´urgence : 560 ohms). Les deux potentiomètres ajustables seront réglés pour que l´inertie des commandes d´accélération et de freinage corresponde à la taille de votre réseau et à vos goûts.
C2 (1000 µF, 15 V minimum) mémorise la tension correspondant à la vitesse ; R1 (100 kilohms) limite le courant vers les transistors.
Le transistor du “montage simplifié” est en fait un montage “darlington” de deux transistors, T1 (transistor “universel” NPN, genre BC547B) et T2 (transistor darlington NPN de puissance BDX53 ou TIP130 sur radiateur), fonctionnant un peu sur le principe des locomotives compound : le courant (la vapeur) du premier étage va vers le second et accroît l´énergie disponible.
I1(sens) est un interrupteur qui permet d´alimenter ou non la bobine d´un micro-relais RL1(sens) ; les deux contacts inverseurs de ce relais sont câblés afin de pouvoir inverser le sens du courant dans la voie et donc le sens de circulation des locomotives quand on ferme l´interrupteur.
Une partie de ces composants sont placés sur la plaque d´essai ; les autres seront dans le petit boîtier que vous tiendrez à la main, relié au montage par un câble à quatre conducteurs.
Voilà, c´est tout. La prochaine fois, on fabrique !!!

Suite : Demain, on soude ! T.T.T.
Septembre
1999.


Note. — Nos lecteurs nous signalent d´autres fournisseurs en VPC : Arquié Composants, Comptoir du Languedoc, Radiospares...
 
Ptitrain, l´e-magazine du train éclectique... — Directeur de la publication : Christophe Franchini.
Rédacteur en chef : Jean-Denis Rondinet. — Rév. 03/25/2003 17:53