But | Principe |
Pratique | Matériel | Photos |
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Cette page est une série nouvelle
(mais pas destinée à remplacer les autres), que nous
vous présentions il y a quelques jours (sur deux pages, bientôt quatre).
Le but, pour ce premier test, est de simuler, avec le plus petit des microcontrôleurs
de la famille des PIC de Microchip, un montage que nous avons déjà effectué
il y a au moins six ans : une minuterie ultra-simple. C´est
avec un circuit intégré 555 (le plus célèbre du monde !)
que nous avions travaillé et des centaines de montages ont été faits
avec succès par les ptitrainistes !
Pourquoi donc le simuler ? En fait, à
titre d´entraînement pour l´utilisation des PIC en Basic ! Seul,
sans environnement et si on ne lui prévoyait pas des développements prodigieux,
le montage d´aujourd´hui ne serait pas “compétitif”...
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Un schéma de principe est inutile
quand on parle de PIC, puisque tout est “à l´intérieur”.
Pour notre première page, néanmoins, voici à droite le schéma
du montage, comparé à celui à base de 555 (ou de demi-556, d´où
la double numérotation des pattes) :
Notez tout de suite la faiblesse du PIC
au niveau du courant de sortie (mais le 555 est le Goliath de
l´électronique dans ce domaine) et sa plage d´alimentation
plus étroite. Le triangle “danger” est là pour attirer l´attention
sur l´anormalité des connexions “+”
et “masse” sur le 675 ; il est ici figuré “à l´envers”,
encoche à droite pour que la masse soit vers le bas.
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La pratique (installation du langage,
présentation de l´espace de travail, installation des pilotes USB, la carte
de développement...) viendra petit à petit, nous ne montrerons dans les premières
pages de la série que... les résultats !
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Ceci
n'est pas
une initiation
aux PIC ! | | Nous
insistons sur le fait que nous sommes dans une série d´initiation
au Basic et pas dans un espace d´initiation aux PIC ; pour cela le lecteur
devra consulter et comprendre autant que possible (sans quand même s´abrutir)
les pages d´initiation à l´assembleur de
PicTrain et de Psi, qui est à l´origine
de cette présente page. C´est ici
que ça a commencé, les notions développées concernent
à 75 % tous les PIC (quelque nom qu´ils portent et avec quelque langage
soient-ils programmés) et il faut y aller voir. |
Vous trouverez d´autres aperçus
de l´emploi du même microcontrôleur sous la plume de “PatRuff”,
Christian Gauthier, J.-C. Grimaldi,
Raymond Charlet... (voir notre sommaire,
lignes en vert et encadré en bas de page).
Voici, sans pluss de paroles pour l´instant,
le programme qui fait de notre PIC une minuterie comme le 555 :
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 | | Rien
d´autre à dire, les trois infos qui ne figurent pas dans ce code sont
le nom du microprocesseur (ici le device est un 12F675
de Microchip, cheval de bataille habituel de PicTrain)
et le “mot de configuration” (notre fameux et
mystérieux _CONFIG en assembleur), et enfin la vitesse de
travail (clock, 4 MHz en général).
Ces infos sont données au compilateur
avant de saisir le programme Basic, quand on ouvre un “nouveau projet” (
écran ci-contre) et elles changent rarement, sauf quand même le “mot”.
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Nous prendrons l´habitude
de bien documenter nos programmes afin qu´ils soient le plus autonomes possibles
(en un mot imprimer et archiver le code plutôt que quatre pages du baratin l´accompagnant

Une bonne doc, pour nous, ça
donne ça (cliquez dessus
pour le voir en grand ; mais le programme tout entier sera bien sûr téléchargeable).
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Nous avons pris le parti de la quasi-gratuité,
sauf pour le hardware, la quincaillerie... Le matériel à rassembler
est le suivant :
  Un
ordinateur sous Windows XP ou Vista (désolé pour les happy few...).
  Le
programme d´écriture et de compilation Basic publié en Serbie et en anglais
par mikroElektronika ; gratuit
et complet avec toute sa doc et un livre en ligne. Mais pour des programmes de plus de deux
mille mots vous devrez débourser 149 dollars. Nous avons encore de la marge !
  Le
compilateur comprend son propre éditeur de texte mais nous continuerons à utiliser
le puissant et gratuit Notepad
Plus et ses colorieurs de code qui servent de correcteur automatique.
  A
partir d´ici je pourrais vous renvoyer à PicTrain
puisque le fichier .HEX qui est engendré par le
compilateur Basic est identique ceux écrits par l´assembleur de Microchip !
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  Mais
je préfère une solution intégrée qui pourrait être la
même pour tous les lecteurs : d´abord donc, le logiciel de gravure
de PIC sera celui de mikroElektronika, PicFlash, d´ailleurs “intégré”
dans la fenêtre du Basic.
  Le
must enfin : une carte de développement EasyPic
, comprenant le programmateur via
un port USB de l´ordi, un débogueur hardware, des dizaines de leds
de contrôle, de boutons poussoirs, de résistance de tirage, des afficheurs
sept segments, et cetera, et cetera... Cette merveille coûte le tiers d´une
loco Fleischmann, bien moins que le prix des composants qui sont dessus et en prime
un PIC 16F877, qui est un PIC genre de 4x4 électronique capable de jouer de la
musique ou d´afficher une vidéo .WAV,
ce qui nous est bien inutile... Quoique, si on nous le donne...
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Avec de simples clics de souris
sans même ôter le microP de son support, nous allons écrire, tester,
corriger, re-tester, graver les PIC, de huit à quarante pattes ! Ce qui signifie :
“Si ça marche chez moi, ça marche chez vous !”
Même si un lecteur nous écrit la Lune, vous pourrez la télécharger
sur Ptitrain, puis graver le PIC en huit secondes ! |