Le fourgon automoteur Midi Z-4200 d´Apocope (H0)
Toutes les photos sont © Pierre Perly pour Ptitrain
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La première partie vous a brièvement (hum...)
présenté le matériel réel, et les pièces constitutives du kit Apocope. Nous allons maintenant
voir comment se monte ce kit, et quelles sont les améliorations à apporter (éventuellement).
3. PRÉPARATION DE LA CAISSE
Le mode opératoire fourni par Max Pijotat, le fabricant,
est bien conçu, mais
il propose un montage simple, non superdétaillé, qui ne me satisfait pas. De plus la couleur
choisie pour la caisse me paraît mais c´est très subjectif tirer un peu sur le vert épinard,
comme les nouvelles voitures Ocem de Rivarossi... Serait-ce la même peinture ? En tout cas, je prévois
de repasser, en temps utile, une couche de peinture Interfer de la nuance correspondant à l´époque
choisie, sans oublier, puisque pour moi ce sera avant 1965, de peindre le toit en noir, ainsi d´ailleurs que les
bogies et les appareils sous caisse.
N.-B. Les fourgons automoteurs ont deux phares
depuis environ 1958-60. Je ne suis pas sûr que le câblage représenté sur le toit soit bien la
disposition qui corresponde à cette époque.
La matière de la caisse (de la résine jaune)
est plus souple que l´ancienne résine (noire) utilisée par Apocope, qui se brisait au moindre choc.
Apparemment les techniques de moulage sont maintenant bien maîtrisées, car il n´y a pas de bulles apparentes
(est-ce un cas particulier ?). Les fenêtres ont été débouchées, ce qui évite
un travail long et fastidieux. La base de la caisse est bien plane et a été surfacée sur une feuille
d´abrasif. Les phares ont été débouchés, et leur tour est intact et bien fin. Bref, une
très bonne impression de départ. Ne pas oublier cependant que la résine est un matériau
tendre et fragile, qu´il faut usiner lentement et en douceur, et dont il faut prendre soin au cours du montage.
3.1 Mise en place de la ligne de toiture
Les emplacements des isolateurs sont marqués sur le toit
mais attention, sur mon modèle, pas tous, et par contre d´autres repères de perçage ne
correspondent pas à des isolateurs et ne doivent pas être percés ! Bien se référer
à des photos pour avoir un modèle conforme il n´y a pas de schéma dans la notice Apocope,
c´est dommage ! Il me semble, d´après les photos en ma possession, que les isolateurs de la ligne
de toiture sont au nombre de 6, et symétriques par rapport à l´avant ou l´arrière du fourgon.
Le fil en inox dressé servant à la reproduction
de la ligne de toiture est fourni (un peu épais peut-être ?). Vu sa couleur, il faut prévoir de
le peindre à la fin du montage, ce n´est pas un problème.
Est fourni également le fil de bronze (2/10 mm)
servant à la fixation de la ligne de toiture et des isolateurs. Il serait prudent d´être radin
avec ce dernier, car il sera intéressant qu´il en reste suffisamment pour faire les prises de courant des
bogies.
Les isolateurs fournis (Interfer) sont en plastique ou en résine,
d´une teinte réaliste, mais pas aussi fins que des Carmina en laiton. Je décide cependant de les conserver,
car ils se marient bien avec les pantos (Sommerfeldt) et le reste de la caisse. Un bon point, ils sont en surnombre, et
on peut se permettre d´en perdre... ou de garder le surplus pour d´autres constructions !
À partir de 1965 environ, on peut également distinguer
sur l´autre côté de la toiture une espèce de ligne de train qui circule le long du toit. J´ai
pour ma part opté pour ne pas représenter cette ligne mais, si on souhaitait la réaliser, un fil de
diamètre 4/10 serait adéquat.
3.2 Installation des pantographes
 Percer
sur le toit de la caisse le trou du milieu pour la fixation des pantos. Comme la toiture en résine est épaisse,
effectuer avec une mèche de 6 mm, et à la main, un lamage sur l´intérieur du toit, afin
de noyer un peu la tête de la vis de fixation, et permettre à celle-ci de dépasser suffisamment de
l´autre coté pour fixer les pantos. Attention : cela va vite, ne pas passer à travers le toit !
 Fixer
les pantos avec leurs vis de fixation. Utiliser leur embase comme patron pour marquer les perçages des
trous des isolateurs de pantos (fournis avec). Je sais, j´aurais dû avoir confiance dans les marques sur le
toit mais, comme on dit, chat échaudé craint l´eau froide. J´ai eu tort, cette fois-ci, les perçages
étaient marqués au bon endroit... Mea culpa !
 Redémonter
les pantos, terminer les perçages des isolateurs, remonter le tout et admirer ! Ne pas coller maintenant les
isolateurs, ne le faire (à la Cyanolit et par l´intérieur de la caisse) que lors que la peinture aura
été refaite, et seulement lorsque les pantos auront été montés dessus : cela permettra
qu´ils soient juste en face des perçages de leur embase.
3.3 Mise en place des mains courantes
Regardez sur les photos : il y a des mains courantes partout
sur ces engins ! Si Apocope n´a pas prévu de les représenter toutes, moi j´ai décidé
de le faire. Il y a :
 2 mains
montoires à chaque porte des cabines (soit 8) ;
 2 mains
montoires à chaque porte de chargement (soit 8). Elles ne descendent pas très bas, ne pas faire comme moi
qui me suis planté... bien regarder les photos avant, puis pendant, puis après (là
c´est trop tard, mais au moins on apprend ! 
 2 mains
courantes horizontales en dessous des vitres frontales de chaque face (soit 4). Attention, il faut les installer juste
contre les vitres ; si elles sont trop basses, vous ne pourrez plus poser les plaques d´immatriculation !
 2 mains
courantes pliantes (on les représentera comme les autres...) à chaque porte de face avant de l´automotrice
(soit 4) ;
 1 poignée
de porte par porte (au total cela en fait... 10) ;
 4 échelons
visibles sur chaque face latérale (déjà prévus par Apocope) , mais aussi un échelon
sur le toit dans le prolongement de l´échelle, et une main courante permettant de ne pas se casser la g....
en montant sur le toit. Il faudra donc aussi les installer (pas prévus par le constructeur, ceux-là). Cet
échelon était remplacé sur certains modèles par une plaque en tôle.
Il n´y a bien sûr pas assez de fil dans la boîte
pour toutes ces mains courantes supplémentaires ! De plus, c´est du fil de maillechort passablement mou,
et très brillant, alors que toutes ces mains courantes et rambardes étaient peintes en vert (ce n´est
pas l´Orient-Express avec ses cuivres). Du coup, j´ai utilisé du fil de laiton dressé de 4/10
(origine Décotrains ; il en faut 3 longueurs), introduit dans des trous de 5/10.
Pour chaque main courante, il y a lieu de :
 percer
les extrémités des mains courantes ;
 former
les fils à la pince (pour les longueurs répétitives, je me suis fait un gabarit) ;
 introduire
les fils dans les trous ;
 lorsque
le résultat est visuellement satisfaisant, bloquer le fil à la colle cyanocrylate fluide depuis l´intérieur
de la caisse (d´ou l´intérêt de trous plus grands de 1/10 mm) ;
 éraser
à la pince coupante après séchage, puis à la lime afin que l´intérieur soit bien
lisse ( je sais, je suis un pinailleur ;¬) mais cela permettra de poser sans problèmes (ou avec moins de
problèmes...) les vitrages encastrés. Attention : la version à 2 phares peut aussi être
équipée aussi de crochets porte-lanternes, qui disparaîtront par la suite ; elle ne comporte pas
de sifflet air comprimé type P.-O.-Midi (supprimé rapidement).
3.4 Accessoires en résine et plastique
 Les
tampons (collés à la cyano) ;
 Les
passerelles en faces avant (cyano également).
 Les
grillages de sécurité (cyano toujours) au-dessus des échelons d´accès à la toiture
(regarder une nouvelle fois les photos).
Ces accessoires recevront une couche de peinture verte. Le crochet
d´attelage et les câblots électriques seront posés plus tard ; ils ne seront pas peints
en vert (couleur d´origine : noir).
3.5 Boîtiers de frein à vis
 Les
deux petits (très petits, même) boîtiers de renvoi d´angle de timonerie de frein à vis
présents en face avant sont bien fournis, mais pas la timonerie (vis + chape + renvoi d´angle). Attention
à ne pas perdre les boîtiers il n´y en a que deux, et ils sont minuscules ! J´ai
passé une heure à en chercher un sur mon parquet ! (NDLR : voir le chapitre Évasion
des Grands Moments de la liste Ptitrain, à venir... ).
Ces ensembles (vis, chape, renvoi) sont très visibles
en face avant, et très caractéristiques des Z-4200 ; je décide donc de les représenter
de manière plus précise :
 la
chape est réalisée à l´aide d´une petite bande de laiton de 2/10 mm d´épaisseur ;
 la
vis est figurée à partir de fil de laiton de 4/10 ;
 un
peu de soudure solidarisera ces deux pièces ;
 un
perçage dans le boîtier en résine et un en dessous dans l´épaisseur de la carrosserie
permettent de fixer ces pièces par collage à la Cyanolit. Comme vous pouvez le constater sur les photos,
cela change complètement l´esthétique de la face frontale !
On peut regretter qu´Apocope n´ait pas fourni les
chapes en photodécoupe ! Cinq millimètres carrés de photodécoupe, ce ne doit pas être
très cher et cela remplacerait deux heures de travail pour les réaliser à la main (de manière
acceptable !).
CONCLUSION
Une très bonne base, mais qui mérite plus de
détaillage ! Des suggestions pour Apocope :
1. Des pièces en photodécoupe ! Prévoir
en photodécoupe les éléments du frein à vis, mais aussi des essuie-glaces, et, nous le verrons
plus tard, des marchepieds et même des pièces de montage des flancs de bogie !
2. Les portes ouvertes : c´est déjà
une très bonne idée mais nous en voulons encore plus : Nous aurions encore plus aimé
une ouverture dans la caisse, et des inserts en résine permettant de choisir : une porte entièrement
fermée ; ou une porte entrouverte ; ou une porte entièrement ouverte (au prix de quelques petites
pièces en résine en plus)...
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