La Pacific Chapelon Nord
des éditions Atlas (1/100)
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Mon fils a enfin reçu
il y a quelques jours la magnifique Chapelon Nord des éditions
Atlas, proposée pour quelques euros (voir les
Échos de Ptitrain d´août
2001). Nous nous sommes empressés de l´ouvrir, et devant tant de...
différence... nous avons décidé de vous faire partager notre
vue de la chose.
Pour commencer, une
vue d´ensemble .
La machine rend plutôt bien, de loin... À part peut-être le
pâté d´embiellage bien visible. Mais approchons-nous
un p´tit peu...
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Tout est en plastique moulé, quasiment d´une seule pièce.
Tous les détails sont des reliefs de la pièce principale. Pas
de petits détails apportés pour agrémenter tout cela. La
couleur noire du bas de la chaudière (couvre-roues) ne reflète
pas l´original, marron sur toute la surface, sauf autour de la boîte
à fumée. Certaines pièces aussi sont manquantes. Ça
commence mal. En plus, c´est fragile ! Pour preuve, le déflecteur
avant est déjà cassé ! |
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Si on s´approche
encore, c´est encore pire ! Les bielles
sont effectivement bien un gros morceau de plastique vulgairement peint, là
où il ne faudrait pas, et qui manque de peinture, là où
il faudrait. Autant dire que rien ne bouge, tout est formé d´une
seule et même pièce de plastique qui comprend aussi les cylindres. |
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Sur l´arrière de la machine, à la jointure avec le tender,
ces espèces de carrés jaunes sont en fait, normalement,
les marches, décorées. Sauf que là, encore une fois, que
de la peinture pour donner l´impression, et encore, pas bien placée.
Le marquage Calais, lui, n´est pas trop trop mal fait ... |
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Sur le dessous,
même constat. La loco est fixée sur ses rails par deux vis s´enfonçant
par-dessous dans le corps de la machine .
Une fois détachée de son support, on remarque que les petites
roues du bissel avant et du bogie arrière peuvent bouger, mais que les
essieux moteurs, rivés à l´embiellage, sont totalement fixes.
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Les supports de
vis empêchent la loco de tenir debout ailleurs que sur son socle (pour
le plus grand malheur des enfants). [Pas sur la mienne, note de Jidé]

Ici, la cabine brille par sa simplicité... Rien ! Pas le moindre
détail, pas le moindre personnage debout, pas le moindre coup de peinture,
absolument rien ! Je vous laisse contempler. Vous remarquerez aussi qu´il
n´y a aucun système de fixation avec le tender. |
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Allez, ça
suffit pour la machine. On passe au tender, dont voici une présentation
générale .
À première vue, pas plus détaillé, cela n´est
pas trop gênant, et il ressort plutôt pas trop mal par rapport à
tout ce qu´on a déjà vu. |
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À part
peut-être le charbon
qui ressemble plus à une cuillerée à soupe de têtards
qu´à autre chose, les détails
sont pas trop mal, même si, encore une fois, l´interprétation
s´éloigne de la réalité.
Conclusion :
Le fabricant présente ses machines comme étant des modèles
de collection, autant dire que c´en est loin ! Manque de détails,
manque de respect de l´original, manque de peinture, manque de patine,
manque de tout ! |
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Alors bon, pourquoi
ne pas en faire un jouet ? Ben, parce que ça manque de solidité,
que ça ne roule pas, et que c´est du 1/100 ! Donc, en gros,
ce n´est pas un jouet, ce n´est pas une pièce de collection,
alors qu´est-ce que c´est ? Pour moi, sa place est toute trouvée !
Ayant investi dans un aérographe et quelques peintures, ce sera un excellent
terrain d´essai de patine ! |
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D´ici à
quelques semaines, j´aurai la chance de pouvoir recevoir le numéro 2
de cette collection (1). Je ne manquerai pas de vous la décrire aussi, en
espérant (mais sans trop y croire), que ce soit mieux ... |