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 Tout le monde pense aujourd´hui que le Crime de l´Orient-Express consiste à recopier sur Internet le splendide écusson doré qui ornait les voitures de la Compagnie internationale des wagons-lits !
Eh bien, non !
Rappelons à nos lecteurs qui seraient incultes ou avocats marrons que ladite compagnie fut fondée en 1872 par Georges Nagelmackers — c´est-à-dire un siècle et quelques avant les stock options ;¬) — sur le modèle des Pullman américains.
Les Anglais (qui font traditionnellement
front à toutes sortes de dictatures internationales, grâce leur en soit rendue) n´ont pas craint d´exposer sous la houlette du British Museum, à Londres, une miraculée de cette histoire du luxe sur rails. “L´Orient-Express et Agatha Christie” présente dans la cour du musée la voiture-lits n° 3483 de la C.I.W.L.
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Construite en 1929 en Grande-Bretagne (à Birmingham), et décorée par Morrison, cette voiture assura le Train bleu de 1929 à 1934, avant d´être versée au Rome-Express (1934-36) et au Nord-Express
jusqu´en 1939. Immobilisée au début de la Seconde Guerre mondiale, elle fut “louée” à l´armée allemande. Elle reprit du service sur le Simplon-Orient-Express de 1948 à 1971, puis assura le Costa-Brava-Express jusqu´à sa retraite en 1977.
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Sous un beau soleil d´hiver dans la capitale britannique. |
Un compartiment-lit tel qu´on le voyait du quai... |
Des marqueteries de rêve... |
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Un compartiment-lit presque habité, les exposants ont bien fait les choses. |
Le cabinet de toilette. |
Les fauteuils en position “jour”. |
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Dans les cabines aussi, mosaïques de bois précieux. |
 La table du petit déjeuner.  L´échelle gainée de velours à fleurs !
Ci-dessous  avant sa prochaine incarcération, “le photographe maudit” qui a oeuvré pour Ptitrain sous un pseudonyme :¬)
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Ptitrain
