Ça y est, c´est fait. Depuis le temps que j´en rêvais ! Des lignes presque droites pour les trains à grande vitesse, une gare de triage, des ponts, des tunnels, une grande gare voyageurs, des montagnes, la mer !
Douze ans que j´ai commencé et, enfin, c´est là. Certes, le chemin pour y arriver a été plein de chausse-trapes, mais maintenant que le plus gros du travail est réalisé, j´ose à peine y croire. Une double voie de 18 m et un parcours, à voie unique, en montagne de 12 m. Une gare cachée de 3 x 4 m où je peux ranger six rames. Une gare de triage permettant de stocker une cinquantaine de wagons ainsi que deux trains complets de marchandises.
Il a juste suffi de relier le module P.G.P.D.M. avec ses interfaces “4 saisons”. Y ajouter une boucle demi-tour + retournement. Détruire une partie du tracé et du décor des “1000 et une erreurs”. Ajouter une petite liaison double voie, croisée avant/arrière entre la maquette des “1000 et une erreurs” et l´ interface “4 saisons/P.G.P.D.M.”. Et finalement, installer tout ça sur des étagères Ikea, condition sine qua non pour que Pom accepte que j´envahisse une partie non négligeable de la chambre de bricolage :-)
Je vous emmène faire un petit tour ? C´est parti !
N.D.L.R. — Si les mots “P.G.P.D.M.”, “1000 et une erreurs” ou “4 saisons” vous sont inconnus, allez ici pour découvrir l'oeuvre inégrale de la bande des Tri Pom Ric ! |
|
|
|
|
De Baden-Baden à la mer... |
|
Départ de la gare principale. La “fameuse” gare de Baden-Baden... Oui, je sais... Mais tous ces bâtiments m´ont fait rêver trop longtemps ;-)))
On est bien d´accord, y a encore un sacré boulot, mais bon, ça roule. Mon fiston ramenant régulièrement ses compositions, toutes les époques se croisent joyeusement. Ça fait aussi partie du plaisir !
Ensuite on monte à travers un long tunnel jusqu´à la gare intermédiaire de Neuffen, qui est aussi le sommet du parcours en double voie.
Descente en plaine à travers deux tunnels et un pont. On croise alors l´ancienne ligne, à voie unique, qui passe bien plus haut et qui est toujours en activité. Elle permet entre autres d´amener les touristes au départ du téléphérique.
Puis on attaque la zone de jonction entre les “1000 et une erreurs” et le module P.G.P.D.M. Le pont enjambe la sortie ouest de la gare de Baden-Baden pour rejoindre le bord de mer. Le fameux pont sur lequel je n´arrive pas à faire coller ma voie Peco ! Incroyable, en douze ans, c´est la première fois que je n´arrive pas à coller un truc. En général, on est plutôt embêté pour... décoller , non ?
Depuis la construction du module P.G.P.D.M., je suis devenu “accro” au support de voie en peuplier de 4 mm. Ça se travaille même au cutter si nécessaire, c´est souple et il est très facile d´y fixer la voie avec quelques clous. En attendant le ballast, bien sûr ;-)
Pour les pentes, c´est comme d´hab, toujours trop fortes. Environ 4 %. Mais c´est moins que sur les “1000 et une erreurs” où on frise le 7 % !
Mais continuons notre petit voyage. Nous arrivons sur les zones plus rectilignes, où un T.G.V. passe prestement à côté de la petite gare de triage.
Finalement on attaque le demi-tour qui fait disparaître notre train derrière la scène et le ramène à la gare principale. Cette partie du tracé permet aussi de renvoyer les trains dans l´autre sens, grâce à sa boucle de retournement.
L´autre boucle de retournement étant la gare cachée, sous le module du P.G.P.D.M. L´ensemble du circuit est donc un grand ovale. J´hésite encore à ajouter une seconde boucle pour renvoyer, en même temps, les trains provenant de l´avant comme de l´arrière du module, ce qui ne saurait déplaire à votre humble serviteur, fervent défenseur du plat de nouilles ;-)))
Cela permettrait un fonctionnement, non plus en ovale mais en aller-retour, ce qui changerait le mode de jeu et me donnerait la possibilité d´exprimer mon point de vue quant à un mode d´exploitation qui serait meilleur ou plus intéressant que l´autre... Allez savoir ;-)
Pour terminer, deux vues de l´ensemble, quelque peu déformées par la non-maîtrise du logiciel d´assemblage photo. Que voulez-vous, on ne se refait pas !
Voilà... J´espère que cette petite balade vous aura, une fois de plus, donné l´envie de faire du p´tit train, de vous rassurer quant à la possibilité, même pour les bricoleurs très moyens comme moi, de se faire plaisir, et de transmettre aux jeunes générations le virus !
Cela fera d´ailleurs l´objet d´une suite de nouveau reportage, puisque j´ai attaqué avec mon fiston de huit ans, sa maquette, à lui ;-) |