Le but de la conversion
est de transformer la valeur d´un potentiel (tension, en volt) présent sur une patte
d´un PIC en une valeur numérique exploitable dans le programme.
Si on considère que le potentiel sur la
patte du PIC peut varier entre 0 et 5 volts, un potentiel de 2 V donnera dans
un registre une valeur numérique de 102 (soit 2/5
de 256), un potentiel de 4 V la valeur de 205 (soit 4/5 ).
Le principe de la conversion est de charger
un condensateur et de mesurer ensuite la valeur de cette charge. La conversion s´effectue
donc en deux étapes :
a) Charge : un condensateur
est relié à l´entrée, et se charge proportionnellement au potentiel de cette entrée ;
b) Mesure : au moment de la
mesure, le condensateur est coupé de l´entrée et est connecté à un système de mesure
qui mesure par approximations successives la charge du condensateur.
On transforme donc une valeur de potentiel,
valeur analogique qu´un microprocesseur ne sait pas traiter, en une durée (nombre digital
ou numérique), qu´un microprocesseur sait maintenant traiter. [N.D.L.R.
En France, l'abréviation de milliseconde est ms ; l'abréviation de microseconde
est µs ou, sur Internet, us].
Bien que de faible capacité (120 pF pour
le 12F675), la charge et la décharge du condensateur prennent un certain temps, temps d´un
ordre de grandeur différent des temps d´exécution du programme. Pour notre PIC, la
durée totale est de l´ordre de 42 us (charge 20 us, mesure 22 us). Heureusement,
cette valeur n´est critique que si l´on veut obtenir un grand débit des mesures,
par exemple dans l´échantillonnage d´un signal.
Le résultat est donné sur 10 bits,
mais nous n´utiliserons que les 8 bits de gauche (les plus significatifs).
Dans notre application, il suffira de
prendre en compte ces délais, et finalement notre seule contrainte sera de ne pas vouloir
faire une mesure si le condensateur n´est pas encore chargé. |