 Électronique
pratique sacrifie de nouveau à ce qui est devenu maintenant une tradition :
le numéro spécial annuel consacré à l´électronique
du p´tit train. Déjà en 1997 et 1998, sous la même plume,
celle de Jean-Luc Tissot, deux numéros étaient
parus, fort intéressants.
On nous annonce
cette année que l´auteur propose ses montages sous la forme de kits
à monter et même sous la forme de modules terminés.
Il faudra regarder de près les prix pratiqués (certains commerçants
prenant, hélas ! les amateurs de petits train pour des poires), mais
cela peut être intéressant pour les allergiques au fer à
souder, ceux que même Ptitrain n´a pas convaincus de “s´y
coller“ :¬) Dans ce numéro, on trouve de
l´utile, pas du révolutionnaire :
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Sommaire. — Une alimentation
pour train ; la tension sur la voie est rendue constante et ne varie pas
selon la consommation du moteur. C´est du pur continu. On nous dit d´ailleurs
en passant que “les moteurs grognent et chauffent” avec les
alimentations pulsées... Est-ce bien vrai ? Il y a en service des
millions d´alimentations pulsées !
Une autre alim,
la même, mais avec inertie et marche “sur l´erre”.
Un détecteur
de présence par consommation de courant (au moins un essieu graphité
ou résistif ou une ampoule d´éclairage) : intéressant,
avec des composants qu´on trouve facilement.
Un détecteur
de présence par rupture de faisceau lumineux : mettant en oeuvre
l´infrarouge, un seul circuit intégré pour quatre voies
ou cantons... idéal pour les voies de garage cachées ! Montage
simplissime, à voir de près !
Et de nombreux
bruitages : Klaxon deux tons (électrique ou autorail), à
cacher près d´un tunnel ou d´un passage à niveau.
Bruiteur vapeur
(non embarqué ; gros circuit pour camouflage dans le décor).
Sifflet vapeur
(même remarque).
Bruiteur diesel
embarqué : très petit circuit utilisant des composants
C.M.S. miniaturisés —débutants s´abstenir !
Un encadré
fort utile pour les “ferrailleurs” que nous sommes tous : comment
reconnaître un transformateur. Où sont le primaire, les secondaires ?
Comment récupérer des transfos sans marquages ?
Et enfin, un variateur
de vitesse télécommandé par radio ! L´idée
est bonne (pour les circuits de jardin, par exemple), les circuits sont peu
complexes (le micro-module radio étant acheté tout monté
dans le commerce)... Hélas ! l´auteur nous prévient
que ça ne fonctionne pas avec les moteurs à rotor sans fer, le
décodeur interprétant les parasites (innombrables) de nos moteurs
comme des informations ! De plus la fréquence choisie est la
m me que celle de la hifi H.F. et des télécommandes domotiques !
Décidément la télécommande
à infrarouges de Ptitrain a de
beaux jours devant elle  |
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Ptitrain 
N° 244 — Février 2000 
